J'aime bien plonger avec Leonardo Padura dans "son" Cuba. Avant lui, je n'avais lu aucun témoignage de ce que pouvait être la vie des cubains restés au pays. de cette "chape de plomb" au-dessus de leurs têtes, comme une menace permanente... le Cuba de Fidel. Ils ont appris à vivre avec "le manque". Manque de quoi ? Manque de tout ! Ils se sont construit une philosophie particulière, qui leur est propre. Dans les romans de Padura, l'intrigue policière n'est qu'un prétexte, c'est bien de la vie des Cubains de la Havane dont il est question.
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