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Critique de Ziliz


J'appréciais beaucoup Woody Allen et son côté pauvre type rongé par le doute, la culpabilité... à une époque (fort lointaine).
J'aime toujours les losers angoissés dans les films, les romans, les BD (cf. Marco), ceux qui souffrent, qui morflent vraiment. Mais les poseurs qui pratiquent la m*sturbation intello-nombriliste-hypocondriaque effrénée m'agacent très vite, désormais. Virgile est de ceux-là. Jeune nanti bossant dans la pub, il reçoit sur son portable un message de rupture de Clara. le choc est rude... Et pourtant il n'existe pas de Clara, ni dans ses proches, ni dans ses aventures amoureuses passées. Et c'est parti pour la tournée psy, médecins spécialistes, scanners (dégénérescence responsable d'une amnésie ?), confidences plaintives aux copines, auto-apitoiement...
Voilà donc une histoire de trentenaire mal dans sa peau, mais l'individu s'avère beaucoup trop centré sur sa petite personne pour être sympathique. On est loin des crises d'angoisses invalidantes de Marco (Le combat ordinaire) si émouvantes. de bonnes idées m'ont interpellée, fait sourire. Mais soit j'ai passé l'âge, soit je me suis lassée des romans/films sur le sujet, je me suis globalement bien ennuyée entre ces pages, heureusement que le récit était bref.
J'avais préféré 'Comment je suis devenu stupide', malgré la fin.

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