AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Chiwi


J'ai gagné ce court roman lors d'un Summer Star Wars (celui de l'année dernière je pense). J'ai profité d'un passage aux urgences pour le commencer.

Le roman est fondé sur un trio de personnages assez disparates, ayant plus ou moins un intérêt. le héros, jeune gars radio dans l'armée sur un vaisseau, est enrôlé contre son gré par des pirate. Son sens moral très élevé va à l'encontre des préceptes et des comportements des pirates. Plusieurs fois il va endosser le rôle du redresseur de torts. Même si c'est le gentil, il est ennuyeux. Face à lui il y a le capitaine pirate. Atteint d'un trouble psychiatrique, il se prend pour le Long John Silver de Stevenson. Pour faire simple il est l'archétype du méchant romantique. En terme de comportement il passe d'un extrême à l'autre, de très mielleux à très cruel. Il se prend pour un personnage de fiction, ironique de la part d'un personnage de fiction.. Pour couronner son caractère délirant, le capitaine a à sa disposition une sirène. Cette créature artificielle a les même traits que son homolgue mythique : elle chante ses émotions et en fait une arme, sa beauté étrange va séduire fatalment le héros. Héros qui devra faire le choix entre la survie de milliers de civils et la préservation de la créature dont il est tombé amoureux. Alors on se retrouve avec une histoire d'amour contrarié et qusi-impossible.

La Sirène de l'espace, bien que se situant dans le cadre d'un space opera, convoque des éléments de la littérature comme la créature mythique, la sirène, ou bien un personnage comme Long John Silver. Ça remet au goût du jour des personnages dont on pourrait avoir fait le tour.
Commenter  J’apprécie          21



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}