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Critique de Le_chien_critique


Est ce dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ?

Tu connais sans doute la collection FNA, Fleuve Noir Anticipation, de la littérature populaire avec du très bon, du bon, du moins bon et du franchement mauvais. Voici à quoi m'a fait penser ce livre, comme lorsque l'on enfile sa bonne vieille paire de pantoufles. Restait à savoir si cela allait être une paire de charentaise ou un produit Made in Taïwan.

L'histoire est somme toute assez classique : la découverte d'un artefact alien qui va semer le trouble et la discorde quelques dizaines d'années plus tard. Cela commence de manière fastidieuse, l'auteur tombant dans le piège du "Show, don't tell". Mais très vite, plus l'intrigue avance, plus je me prends à tourner les pages de plus en plus vite et une certaine épaisseur se fait jour. Et il y a même des tentacules !
L'auteur sait très bien manier les différents points de vue de manière fluide, il adore jouer avec les deus ex machina, et pourrait faire son credo de plus c'est gros, mieux c'est !

La traditionnelle histoire d'amour est bien présente, mais mis au goût du jour. Même si le narrateur est de type bourru-macho, les demoiselles ne sont pas des princesses tirés de Walt Disney elles ont leurs mot à dire et plutôt deux fois qu'une. Les personnages sont plaisant, le narrateur, gros lourdaud toujours à la recherche du bon mot, cachant derrière ses boutades une sensibilité et un sens du bien public. Et puis il y a aussi un fameux et étrange animal, le bloski, extrêmement sympathique même si légèrement vicieux. Vivement le déconfinement pour que j'en adopte un dans une SPA exo-planétaire !

Une lecture entrainante, d'autant que chaque chapitre du roman s'ouvre sur des extraits de paroles de chansons rock, dont l'auteur n'hésite pas à traduire pour les lecteurs allergiques à la langue de Shakespeare. La lecture idéale pour oublier le temps de quelques heures le monde déliquescent qui nous entoure.
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