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Critique de Marti94
"Naissances d'argile" est un recueil de poèmes écrits par Joëlle Pagès-Pindon à l'occasion d'une exposition, inspirée en premier lieu par l'oeuvre de Marie-Pierre Thiébaut. Cette dernière est plasticienne, artiste singulière, amie de Marguerite Duras, qui a écrit un texte intitulé « Au fond de la mer » publié en 1984 dans le recueil Outside.
Marie-Pierre Thiebaut a donc un point commun avec notre poétesse qui est elle-même spécialiste de Duras pour avoir écrit plusieurs livres sur celle qu'elle a également connue.
Mais ici, dans ce recueil, ce sont les « imprégnations » de Marie-Pierre Thiébaut qui permettent à Joëlle Pagès-Pindon de mettre des mots sur ce qu'elle voit, même si d'autres tableaux ou sculptures l'ont inspirée. D'ailleurs elle les nomme (Cérémonie, sur un tableau de Claude Lorrain, par exemple) mais, contrairement aux imprégnations de Marie-Pierre Thiébaut qui sont imprimées à la fin du recueil, on ne les voit pas.
Précisons que ces imprégnations sont des créations originales, comme des tâches où l'on devine des dessins de montagnes, de vagues où d'autres formes qui ont inspirées Joëlle Pagès-Pindon. Elle utilise peu de mots mais des mots choisis pour écrire des poèmes courts. Il est clair qu'elle est intéressée par le dialogue entre les arts et que son inspiration vient en regardant les créations d'autres artistes mais cela peut parfois laisser le lecteur à l'écart. En fait, il faudrait voir l'exposition pour être mieux sensibilisé.
Marie-Pierre Thiebaut a donc un point commun avec notre poétesse qui est elle-même spécialiste de Duras pour avoir écrit plusieurs livres sur celle qu'elle a également connue.
Mais ici, dans ce recueil, ce sont les « imprégnations » de Marie-Pierre Thiébaut qui permettent à Joëlle Pagès-Pindon de mettre des mots sur ce qu'elle voit, même si d'autres tableaux ou sculptures l'ont inspirée. D'ailleurs elle les nomme (Cérémonie, sur un tableau de Claude Lorrain, par exemple) mais, contrairement aux imprégnations de Marie-Pierre Thiébaut qui sont imprimées à la fin du recueil, on ne les voit pas.
Précisons que ces imprégnations sont des créations originales, comme des tâches où l'on devine des dessins de montagnes, de vagues où d'autres formes qui ont inspirées Joëlle Pagès-Pindon. Elle utilise peu de mots mais des mots choisis pour écrire des poèmes courts. Il est clair qu'elle est intéressée par le dialogue entre les arts et que son inspiration vient en regardant les créations d'autres artistes mais cela peut parfois laisser le lecteur à l'écart. En fait, il faudrait voir l'exposition pour être mieux sensibilisé.
