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Critique de mylena


Le récit débute avec la naissance de l'auteur en février 1895 à Aubagne, puis raconte son enfance marseillaise, ses premières années d'école primaire, les vacances familiales au village de la Treille à l'été 1904, et il prend fin sur l'exploit de son père au cours d'une partie de chasse dans les collines du massif du Garlaban. Avant le récit il y a un remarquable prologue sur le statut et la position de l'auteur selon qu'il s'agit de poésie, de théâtre ou de prose, ainsi que sur le statut du narrateur dans une autobiographie. Puis le récit commence, d'une écriture simple, avec un ton très nature, cela fleure bon la Provence (on entend les cigales, on sent la garrigue), mais sans outrance. Quand à l'époque, elle se sent surtout par le personnage du père, instituteur à l'ancienne, auquel Pagnol rend un très bel hommage. Ce père, le lecteur se le représente très bien, avec ses qualités et aussi ses défauts, vites pardonnés. L'auteur nous tient en haleine avec l'aventure de Marcel qui se perd dans le massif du Garlaban sans eau et avec toute l'inconscience de son âge. Il y a la nostalgie de l'enfance, mais surtout la nostalgie d'une époque où, si près de Marseille on pouvait trouver une bâtisse en pleine nature, où l'été on pouvait parcourir les massifs si souvent fermés maintenant en raison des risques d'incendie, d'une époque où les enfants inventaient des jeux avec un rien. Cette nostalgie-là n'a pas besoin de remonter à si loin et elle est sensible pour beaucoup de lecteurs. Un des plus beaux récits autobiographiques sur l'enfance et les relations entre un fils et son père !
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