Livre publié à titre posthume, le temps des amours achève la tétralogie consacrée aux souvenirs d'enfance de
Marcel Pagnol.
Bien qu'à mon sens je le trouve moins bon, que les trois autres, il m'a semblé néanmoins utile d'aller au bout de la démarche de l'auteur, déjà par simple curiosité, puis pour ne pas avoir le sentiment de s'arrêter en route et de louper quelque chose, et puis surtout parce lire
Marcel Pagnol fait du bien.
Est-ce l'ouvrage non publié du vivant de l'auteur, car nécessitant d'être retravaillé, ou bien est-ce l'expression d'une usure qui me fait dire que je l'ai trouvé de moindre
qualité ?
J'aurais souhaité, tout en y percevant une continuité, y trouver un peu de neuf par rapport au troisième volet déjà consacré à sa vie de collégien.
D'autre part, le titre est trompeur. Il n'est guère question d'amours (ne pas croire non plus que je voulais des histoires d'alcôves…), à part celles d'un camarade de Marcel, et ce que quelques pages.
Bien sûr, la verve de
Pagnol est là, mais cela me semble moins spontané. J'ai comme l'impression que le coeur n'y est pas, ou n'y est plus.
Si bien sur une –toute petite – pointe de déception est là, je n'en regrette pas la lecture. Il est fort probable que mes autres romans de l'auteur aient le privilège de quitter leur abri douillet le temps d'une relecture.
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