Il était une fois un temps très lointain, très... où les enfants écoutaient leur maître d'école qu'ils respectaient et vouvoyaient.
Un temps où l'on savait distinguer un infinitif d'un participe passé et dans lequel la conjugaison du verbe voir n'avait pas encore intégré la première personne d'un conditionnel improbable sous la forme d'il faut que « je voye ».
On se satisfaisait à cette époque de très peu pour jouer et rêver, c'était un temps que
Marcel Pagnol a su merveilleusement sublimer dans sa Provence natale mais qui pouvait se démultiplier partout en France.
Ce temps des secrets et des souvenirs, j'ai eu le bonheur de le vivre comme lui, presque soixante ans après lui.
Ce temps est révolu, voilà pourquoi j'aime à me replonger dans ses livres si niais pour beaucoup.
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