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Critique de sultanne


Qu'il soit question d'identité, de filiation et de lien du sang, je réponds toujours présente, lecteur. Qu'en plus on fasse de la langue un vecteur d'intégration ou de réflexion, et je veux croire que l'auteur n'a écrit son livre que pour moi.

J'ai apprécié la démarche de Polina Panassenko, dont la quête, dans ce petit roman autobiographique, est d'obtenir de l'administration française l'autorisation d'utiliser son prénom non francisé, tel qu'il a été choisi à sa naissance par ses parents. Et voilà pour Polina l'occasion de nous raconter le lent processus qui fut le sien pour passer de son identité russe à son identité française. La langue de l'auteure est un peu brute, incisive et frondeuse. Elle est imagée et sans concession, elle est emplie de touches humoristiques et j'aime ça. Chez elle, la langue est tantôt un personnage véritable, fait de chair et d'os, tantôt une rivière indomptable qui sort de son lit, tantôt un indice qu'un mystérieux enquêteur linguistique s'applique à débusquer.

Mais ça s'arrête là. Je n'ai pas été emportée par cette histoire familiale un peu confuse racontée à la va-vite, de façon elliptique et à hauteur d'enfant. Je n'ai pas compris le choix de retranscrire certaines anecdotes (notamment celle de la copine chieuse) et celui de ne pas éclaircir après coup les messes basses prononcées par les adultes devant les enfants. Bref, si la démarche m'a parlé, le contenu m'a laissée indifférente. Une lecture rapide et qui sera vite oubliée pour moi.

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