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EAN : 9782757898123
192 pages
Points (01/09/2023)
3.6/5   749 notes
Résumé :
"Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur."
Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Quelques lettres et tout change.
A son arrivée, enfant, à Saint-Étienne, au lendemain de la chute de l'URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l'école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil. Elle a rendez-vous au tribunal de Bobigny pou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (154) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 749 notes
°°° Rentrée littéraire 2022 #10 °°°

Dans ce roman frondeur et intelligent, l'auteure raconte son parcours du combattant pour faire changer son prénom francisé à sa naturalisation; elle veut reprendre son prénom de naissance, Polina et non Pauline. le premier chapitre s'ouvre sur une scène à l'absurdité kafkaïenne lorsqu'elle est convoquée au tribunal de Bobigny, face à l'incompréhension de la juge. de sa colère naît un questionnement puissant sur l'identité qui lui fait retracer sa propre histoire d'enfant née en URSS dont la famille a migré en France, à Saint-Etienne.

La force de frappe du récit, c'est son humour ravageur. On se marre non-stop grâce à des trouvailles stylistiques truculentes. Entre bourdes interculturelles et lapsus linguistiques, le travail d'écriture est formidable et donne envie de citer une multitude de passages plein de verve et d'inventivité qui mettent immédiatement des images très marrantes dans la tête : lorsqu'elle découvre la langue française à l'école, ne comprend pas tout mais commence à construire un mur étanche entre son français et son russe sans que rien n'y filtre, russe chez elle, français à l'extérieur de la maison, devenant la seule de la famille à perdre son accent russe pour adopter l'accent TV de Jean-Pierre Pernaut et Laura Ingalls ou des pubs Findus Croustibat.

A l'école « On me parle encore et encore de la langue qu'il me manque. La langue du français. C'est pour elle que je dois y aller. Je dois retourner à la materneltchik pour qu'elle me pousse. Tu la chanteras comme un oiseau, tu verras. Tchik-tchirik, fait le moineau. Mais j'ai déjà une langue. Qu'est-ce qui lui arrivera ? Tchik-tchik, font les ciseaux. Je pense aux queues des lézards que j'attrape à la datcha. Si on le touche, elles se détachent. On voit le moignon rose et les chairs à vif. La queue s'agite encore un peu et puis c'est fini. C'est une queue morte. On enferme le lézard dans le terrarium. Quelques jours plus tard une nouvelle queue lui pousse. C'est pour ça qu'il faut aller à la materneltchik. »

Après plusieurs mois à l'école « Quand je me réveille, le mur est froid, j'ai une sensation étrange dans la bouche. Ça me gratte. La langue, la gorge, le palais. Ça me démange, comme la croûte du genou écorché. J'ai la bouche astringente. Ça vient d'en bas, de l'intérieur de la gorge. Une envie de la gratter au-dedans. Dans un dessin animé qui se passe dans la jungle, j'ai vu un ours gros et gros se gratter avec un palmier. C'est ça que je voudrais faire. Je tousse un peu, je grogne. Je pousse quelques sons aspirés, gutturaux ? ça soulage. C'est un trop-plein de russe resté coincé pendant la materneltchik ou bien c'est le français qui s'installe et se met à l'expulser ? J'ai la langue qui me gratte. »

A la maison : « Ma mère aussi veille sur mon russe comme sur le dernier oeuf du coucou migrateur. Ma langue est son nid. Ma bouche, la cavité qui l'abrite. Plusieurs fois par semaine, ma mère m'amène de nouveaux mots, vérifie l'état de ceux qui sont déjà là, s'assure qu'on ne n'en perd pas en route. Elle surveille l'équilibre de la population globale. le flux migratoire : les entrées et sorties des mots russes et français Gardienne d'un vaste territoire dont les frontières sont en pourparlers. Russe. Français. Russe. Français. Sentinelle de langue, elle veille au poste-frontière. Pas de mélange. Elle traque les fugitifs français hébergés par mon russe. Ils passent dos courbé, tête dans les épaules et glissent sous la barrière. Ils s'installent avec les russes, parfois mêmes copulent, jusqu'à ce que ma mère les attrape. »

Derrière son ton enjoué et léger, Polina Panessenko met le doigt sur les points névralgiques de l'identité et de l'intégration. Aux injonctions à rendre à la France qu'elle lui a donné, elle répond par une réflexion pertinente et contemporaine qui dénonce l'absurdité à vouloir enfermer une personne dans une culture alors que l'ouverture multiculturelle peut représenter une richesse tant on ne cherche pas à la contraindre, ce qui ne peut conduire qu'à une dangereux repli identitaire. Elle rappelle très pertinemment l'histoire de sa famille, Juifs ukrainiens, ayant déjà hérité d'une modification onomastique.

Fuyant les pogroms en s'installant en URSS, son arrière-grand-père avait fait le choix de russiser les prénoms de ses enfants afin de les protéger : par exemple, sa fille ( la grand-mère de Pauline donc ) au prénom juif très marqué, Pessah, est devenue Polina … le père de l'auteure a fait ce même choix en francisant le prénom russe, craignant des discriminations et jugeant que gommer toute trace d'extranéité serait une bonne chose. Cette fois-ci, l'histoire ne se répète pas. Pauline, redevenue Polina, n'a plus besoin d'un « e » en feuille de vigne pour s'affirmer en tant que Française.

Un premier roman drôle et engagé, insolent d'intelligence.
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Voilà une lecture qui a tenu ses promesses, je m'en lèche encore les babines !
L'autrice, d'origine russe, nous narre avec beaucoup d'humour son enfance avec ses grands-parents et parents à Moscou, puis son déracinement en France, à Saint-Etienne, nécessaire au travail de son père.
Polina a dû se battre pour apprivoiser le français, elle se remémore l'exclusion en maternelle et en élémentaire que cela lui a valu, sa soudaine perte de mots, quand français et russe se bousculaient au portillon de sa langue.
Langue qu'elle a d'ailleurs bien pendue, et elle ne mache pas ses mots quand elle nous dit sa sidération et sa colère quand elle comprend, que sans en avoir conscience, elle a été dépossédée de son prénom, transformé en Pauline, sans qu'on lui demande son avis, lors de sa naturalisation. C'est son père, pensant faciliter son intégration en France, qui a demandé ce changement.
Mais Polina à l'âge adulte ne l'entend pas de cette oreille, et nous raconte sa bataille judiciaire pour récupérer son prénom de naissance et pouvoir le mentionner sur ses papiers officiels. Car ce prénom n'est pas juste une sonorité, il raconte avant tout qui elle est, son histoire. Ce prénom est celui choisi par sa grand-mère d'origine juive pour se cacher, fuir les nazis, et surtout protéger son fils, en demandant à russiser son propre prénom Pessah en Polina.
L'autrice, elle, veut porter son prénom et ses origines en étendard, elle est fière. Son objectif est que sur l'acte de naissance de son enfant qui viendra un jour, figure le prénom Polina que ses parents lui ont donné à la naissance.
Un livre plus profond qu'il n'en a l'air et qui m'a charmé par la verve de son autrice, une grande simplicité et une franchise désarmante qui émeut. Polina nous tire la langue avec irrévérence et c'est extrêmement réjouissant !
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C'est lorsqu'elle a voulu inscrire son prénom de naissance sur ses papiers d'identité que Polina, a découvert qu'être autorisée à utiliser son prénom francisé, conformément à la demande de son père des années plus tôt, signifie en fait renoncer au prénom initial ! Pas d'autre recours que la lourde machine judiciaire pour retrouver officiellement ce prénom originel.

Quelques chapitres mettent bien en évidence l'absurdité du processus, mais cette quête de l'identité est surtout l'occasion de convoquer les souvenirs de l'enfant qui quitte la terre natale pour débarquer dans ce pays inconnu, immergée dans un bain de langage dont les sons ne font pas sens. Jongler entre les deux langues pour ne pas perdre le russe, mais s'intégrer dans ce pays qui l'a accueillie.


La double culture est une richesse qui peut cependant peser lourd et engendrer des quiproquos désagréables. le juste équilibre entre l'assimilation et la fidélité aux origines est un défi quotidien.

Avec beaucoup de fantaisie, et un art de restituer les balbutiements d'une enfant qui découvre une langue inconnue, les sons lui parviennent, l'imagination fait le reste, Polina Panassenko nous propose un récit attachant, drôle, mais qui n'occulte pas les écueils d'un exil obligé.

Très agréable premier roman, qui révèle un vrai talent d'écriture.

190 pages L'olivier août 2022

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Avec une écriture pleine d'humour parfois féroce et une grande tendresse, Polina Panassenko nous parle de la tragédie que vivent beaucoup d'immigrants .Elle est née en Russie et s'appelle Polina mais lors de son immigration en France elle deviendra Pauline.
Franciser son prénom, lui explique-t-on est un gage de vouloir s'intégrer dans son pays d'accueil.
Polina Panassenko nous conte son arrivée en France, à Saint-Étienne avec beaucoup de tendresse et de dérision.Il lui faut du jour au lendemain plonger dans un modèle français dont elle ne maîtrise pas la langue.
Elle fait preuve de beaucoup d'humour , la maternelle où elle fait ses premiers pas , elle l'appelle la " martermeltchik".
Pendant des années, Polina va en vacances à Moscou retrouver ses grands -parents bien aimés dans la datcha où là encore, elle doit tenir sa langue.
En aucun cas, elle ne doit dire qu'elle vit en France.
A l'âge adulte, Pauline veut redevenir sur son état civil : Polina et là c'est impossible .
Avec ce premier petit roman, Polina Panassenko montre du doigt l'absurdité de certains rouages de l'administration .
En quoi, s'appeler Polina ou Pauline change les choses pour une carte d'identité alors que pour l'intéressée, son vrai prénom est son identité pleine et entière à juste titre revendiquée.
Un bon petit roman qui se dit légèrement.
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«  Russe à l'intérieur, français à l'extérieur » ..
«  Un prénom pour la vie » .
«  Je passe de Polina à Pauline. J'adopte un «  e » en feuille de vigne. Polina à la maison. Poline à l'école .
Dedans , dehors , dedans , dehors » .

On a envie de citer de nombreux passages de ce récit joyeux à l'insolence salvatrice .
«  Oui , un prénom c'est pour la vie » assène t- on aux tourmentés de la parentalité…..
«  Ce que je veux moi, c'est porter le prénom reçu à la naissance » .
Eh ,bien non, on va voir ce qu'on va voir : ainsi s'exprime la petite Poliina, née à Moscou en 1989 , qui a quitté définitivement son pays après la chute de l'URSSS.

Elle devient Pauline à Saint - Étienne en 1991.

L'administration française est retorse , obtuse , intolérante .
Devenue adulte , Polina lui tient tête .

Aujourd'hui elle veut rayer Pauline des registres : la procureure de Bobigny le lui refuse ,au prétexte que ce truc de voyelles compromettrait peut - être sa bonne intégration. républicaine .
Risible , ce début du récit …
Face à tant d'absurdité la jeune femme «  tient » sa langue une première fois en s'empêchant d'agonir d'insultes une magistrate dans les deux langues : russe et français .

Le récit qu'elle nous offre de son combat , intelligent , drôle qu'elle a dû longtemps, très longtemps Retenir sa-langue. .

: Silence sur le russe. À oublier , n'est ce pas ?
Silence sur le français , à perfectionner absolument .

Que devient une langue que l' on contient ? .
Mais pourquoi les prénoms génèrent - ils tant d'ennuis , d'incompréhension ? Tant de crispations ? .
Elle nous conte les souvenirs de son transfuge linguistique avec fantaisie et allégresse ,tendresse et dignité, inventivité , : renoncements petits et grands , échanges entre les cultures.

Premier MC DO en Russie , bêchage de la datcha, puis première «  raklete » en France ,entrée en «  materltchik » dans un esprit qui sent «  le parapluie mal sèché et la peau de lait bouilli »
Des mots qu'il faut conquérir ! .

Comment se construit l'identité d'une petite fille exilée ? .

La France Terre d'accueil ? .
Une vie tiraillée entre deux langues et deux pays.

«  Avec des maux de gorge , la langue qui la gratte pendant la nuit : «  Je tousse un peu, je grogne , je pousse quelques sons aspirés ,gutturaux. Quelque chose se passe . Ça fait du bien , c'est un trop plein de Russe resté coincé pendant la materltchik ou bien c'est le français qui s'installe et se met à l'expulser ? » .

Des mots et des pages pétries de pudeur et d'amour à propos de sa famille , sa soeur , ses parents , ses grands - parents .

Sa mère : «  Ma mère aussi veille sur mon russe comme sur le dernier oeuf du coucou migrateur . Ma langue. Son nid. Ma bouche , la cavité qui l'abrite : elle surveille l'équilibre de la population globale , le flux migratoire, les entrées et sorties des mots russes et français » .
Un premier ouvrage joyeux , tendre et frondeur ,créateur, chaleureux , original, agréable, pétri d'humour et de dérision , de fantaisie, ponctué de renoncements et de pertes , de douleurs , de deuils petits et grands , avec visite inopinée de sons , de «  son accent » revenu lui demander des comptes comme «  de la soie qui plie ici et là et qui pourrait plisser ailleurs » ….
Ah, le prénom des gens ! Un vrai sujet très peu traité !
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critiques presse (6)
Telerama
09 octobre 2023
Silence sur le russe, à oublier. Silence sur le français, à perfectionner. Aujourd’hui, elle tient sa langue comme on tient son rang, digne, inventive, assurée.
Lire la critique sur le site : Telerama
Culturebox
20 octobre 2022
Polina Panassenko, également comédienne, met en mots ce récit intime avec humour, nous faisant partager au plus près cette expérience de l'exil, qu'elle met en scène dans un texte aussi profond qu'hilarant. Un premier roman d'une vivacité rare.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Culturebox
19 septembre 2022
Le livre est le récit de son arrivée en France, de ses souvenirs familiaux en Russie, le tout teinté d’humour, de nostalgie, de désillusion, et donc de cette revendication sur son prénom.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeMonde
13 septembre 2022
Elle est née Polina en Russie, mais on l’appelait Pauline en France. Polina Panassenko, fidèle à son enfance.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LePoint
09 septembre 2022
Un premier roman, grave et hilarant, dans les méandres de l’identité.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeFigaro
08 septembre 2022
Tour à tour fantaisiste, nostalgique ou bouleversant, le premier roman de Polina Panassenko démarre au temps de l’URSS vu à hauteur d’enfant.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (136) Voir plus Ajouter une citation
Puis on laisse dérouler tous les hits d'Outiossov, jusqu'à ce que Les fenêtres de Moscou arrive. Moskovskié okna. Celle-là on la remet deux fois. Léonid Outiossov chante :
Voici qu'à nouveau le ciel s'assombrit
Les fenêtres s'allument à la tombée de la nuit
C'est ici que vivent mes amis
Et dans la lueur de ces fenêtres
Je cherche les traits de ceux qui me sont chers
Rien en moi ne brille plus fort qu'elle
Elle m'étreint et elle m'appelle
La lueur éternelle des fenêtres de Moscou
Elle m'est chère depuis toujours
Elle m'étreint et elle m'appelle
La lueur éternelle des fenêtres de Moscou
Sous vos fenêtres, je me presse d'arriver
Rendez-vous de mes jeunes années
Chères fenêtres, je vous souhaite d'être heureuses
Votre lumière plus que tout m'est précieuse
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Je pense plutôt à l'âme qui reste encore trois jours. Trois jours présente dans les endroits chers du défunt, les endroits de sa vie terrestre. Je ne connais pas les détails, je préfère ne pas, cette information me convient comme telle. Je me presse d'arriver à l'appartement. Nous sommes la nuit du troisième jour, je veux arriver à temps. Je fais un décompte avantageux qui me laisse plus d'heures pour étreindre son âme. Étreindre son âme morte avec mon corps vivant. Si ça se trouve on ne dit pas âme morte, on dit âme tout court. Si c'est profane d'avoir dit ça, j'espère que je n'ai pas perdu ma chance de l'étreindre pour autant. Je tiens à le faire, puisque c'est tout ce qu'on nous laisse.
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Russe à l'intérieur, français à l'extérieur. C'est pas compliqué. Quand on sort on met son français. Quand on rentre à la maison, on l'enlève. On peut même commencer à se déhabiller dans l'ascenseur. Sauf s'il y a des voisins. S'il y a des voisins, on attend. Bonjour. Bonjour. Quel étage ? Bon appétit.
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Après du thé pour moi, du kéfir pour lui, on se rabiboche. J'ai préparé une playlist de ses tubes préférés. Du Léonid Outiossov, du Alexandre Vertinski, du Vadim Kozin à gogo. J'ai galéré à trouver toutes les versions originales.
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C'est écrit sur demarches.interieur.gouv."Afin de faciliter votre intégration, vous pouvez demander la francisation de votre nom de famille et/ou de vos prénoms." Il y a même des exemples :
Ahmed devient Alain.
Giovanni devient Charles.
Antonia devient Adrienne.
Kouassi devient Paul.
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Vidéo de Polina Panassenko
Lecture par l'auteure accompagnée par Rémy Poncet (Chevalrex)
Avec le regard de Fanny de Chaillé
« Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur. »
Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Quelques lettres et tout change.
À son arrivée, enfant, à Saint-Étienne, au lendemain de la chute de l'URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l'école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil. Elle a rendez-vous au tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom.
Un premier roman drôle, tendre et frondeur, construit autour d'une vie entre deux langues et deux pays. D'un côté, la Russie de l'enfance. de l'autre, la France, celle des mots qu'il faut conquérir.
Par ailleurs comédienne, Polina Panassenko a conçu cette lecture avec le regard de la chorégraphe Fanny de Chaillé.
À lire – Polina Panassenko, Tenir sa langue, éd. de l'Olivier, 2022.
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