La comparaison avec
Primo Levi osée en quatrième de couverture n'est pas exagérée :
Rithy Panh, qui a connu jeune adolescent la dictature des Khmers rouges raconte ses souffrances passées et actuelles avec distance, son récit devenant une réflexion sur ce qu'est l'humanité. C'est cette interrogation qui le ronge lorqu'il interview en face à face Duch, le responsable du camp S21 où il ordonna la mort de 12000 "ennemis du régime".
Récit qui rappelle si nécessaire que cette folie meurtrière commandée par l'idéologie n'a pris fin qu'il y a 35 ans, et que ses traces dans l'histoire et dans le peuple cambodgien sont encore visibles.
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