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4.14/5 (sur 252 notes)

Nationalité : Cambodge
Né(e) à : Phnom Penh , le 18/04/1964
Biographie :

Rithy Panh est un cinéaste cambodgien.

Rescapé des camps de travail des Khmers rouges, il s’enfuit en 1979 en Thaïlande et arrive en France en 1980 où il sort diplômé de l’IDHEC en 1985.

Son œuvre est imprégnée du travail de mémoire et de la douleur des survivants du génocide. Il tente de retrouver la culture cambodgienne à travers le cinéma.

Dans une interview réalisée en novembre 2005, il dit : "il s’agit pour le peuple cambodgien de se réapproprier son identité et ses racines". Cette ambition, déjà à l’œuvre dans "S21, la machine de mort Khmère rouge", passe par le geste. Dans la même interview, Rithy Panh se dit intéressé par le fait que le corps humain intègre des gestes, au point qu’ils deviennent des automatismes.

Cette conception, importante autant pour le cinéma que pour le Cambodge et sa culture, semble lui faire penser que le cinéma pourrait permettre aux Cambodgiens de se "réapproprier [leur] identité et [leurs] racines", à travers le geste et la mise en scène du réel.

Parallèlement à son œuvre, Rithy Panh a initié la création d’un "Centre de Ressources Audiovisuelles du Cambodge", qui a été inauguré le 4 décembre 2006 et qui permettra au public cambodgien de consulter les archives collectées sur le Cambodge aux formats vidéo, audio ou photographique. Le Centre a été nommé Bophana en hommage à l’héroïne du film éponyme de Rithy Panh.

Panh Rithy a perdu presque tous les membres de sa famille durant sa guerre, seuls une soeur et 4 frères ont pu survivre aux Khmère Rouge. Mais il est fier de sa nièce Bosba Panh, chanteuse populaire de Cambodge âgée de 12 ans seulement.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (150) Voir plus Ajouter une citation
Bien sûr, je dresse un portrait idéalisé de mon père, tant il m’a impressionné par sa force morale face aux Khmers rouges. Dans nos sociétés démocratiques, l’homme qui croit à la démocratie nous semble ordinaire. Voire ennuyeux. Aussi dans mon bureau parisien, je garde devant moi son portrait un peu jauni : qu’il y ait une puissante banalité du bien. Ce sera sa victoire.
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J'ai mangé des racines de papayer ; du bananier ; et de la peau de vache séchée. Oui, de la peau de vache. Comme le héros de La ruée vers l'or, qui cuit longuement ses chaussures avant de découper lacets et semelles, en évitant les clous. J'ai mâché cette peau immangeable pendant des heures. Je n'en pouvais plus, mes mâchoires devenaient cuir et bois. Mais cette peau grillée, elle sentait bon la vache. Alors je mâchais.
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Les doctrines changent, les mains aussi, mais il y a toujours une lame, et une gorge coupable à trancher - au nom de la justice, au nom de la sauvegarde du régime, au nom du nom.
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La question aujourd'hui n'est pas de savoir s'il est humain ou non. Il est humain à chaque instant : c'est pourquoi il peut être jugé et condamné. On ne doit s'autoriser à humaniser ni à déshumaniser personne. Mais nul ne peut se tenir à la place de Duch dans la communauté humaine. nul ne peut endosser son parcours biographique, intellectuel et psychique. nul ne peut croire qu'il était un rouage parmi d'autres dans la machine de mort. je reviendrai sur le sentiment contemporain que nous sommes tous des bourreaux en puissance. Ce fatalisme empreint de complaisance travaille la littérature, le cinéma et certains intellectuels. Après tout quoi de plus excitant qu'un grand criminel ? Non, une feuille de papier ne sépare pas chacun de nous d'un crime majeur. pour ma part, je crois aux faits et je regarde le monde. Les victimes sont à leur place. les bourreaux aussi.
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Les révoltés de tous les pays évoquent souvent une société sans monnaie. Est-ce l'argent qui les dégoûte ? Ou le désir de consommation qu'il révèle ? (...) J'ai vécu quatre ans dans une société sans monnaie, et je n'ai jamais senti que cette absence adoucissait l'injustice. Et je ne peux oublier que l'idée même de valeur avait disparu. Plus rien ne pouvait être estimé - j'aime ce mot à double sens, car compter n'est pas forcément mépriser ou détruire - à commencer par la vie humaine. (p. 56)
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Pour moi la réconciliation ne se décrète pas. Tout comme le pardon, qui n'est pas un projet, mais un domaine fragile. Le seul projet, c'est la connaissance du crime.
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Dès lors qu'un avocat accepte de défendre, il veut gagner. A tout prix. Il n'y a plus de chemin intermédiaire. Je prouverai donc qu'il n'y a pas eu crime . Et si crime il y a eu, mon client n'y est pour rien. Peut-être le témoin a-t-il inventé ? Menti ? Lui-même tué ? La défense est aussi une idéologie.
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Sans riz, sans eau, sans force, comment résister ? Sans amis, sans frères et soeurs de combat, comment fuir? Comment rester un homme? Il fallait survivre. C'était notre premier devoir. Notre premier combat. Se révolter, c'était d'abord vivre. Ou plutôt: rester vivant.
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Être un héros me semble facile: sauter sur une mine; mourir pour sa cause; c'est un état de guerre. Mais être un homme; chercher la liberté et la justice; ne jamais abdiquer sa conscience: c'est un combat.
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Les doctrines changent, les mains aussi, mais il y a toujours une lame, et une gorge coupable à trancher - au nom de la justice, au nom de la sauvegarde du régime, au nom du nom.
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