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Critique de Irkyno


Livre plutôt atypique dans la production Juno Publishing en cela qu'il n'est pas basé sur une romance et ne se termine pas avec un « Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants/chiens/chats, etc. » (Du moins à la fin des deux premiers volumes.)
Premier tome d'une série qui en compte six (série terminée), on se retrouve dans ce premier opus plongé en plein coeur d'un complot terroriste à multiples facettes. Qui sont les gentils ? Qui sont les méchants ? le complot vise-t-il à supprimer l'emprise américaine sur le monde ou au contraire à asseoir sa suprématie ? Je vous laisse le découvrir en suivant les aventures et surtout les mésaventures de Grégoire, jeune homme belge on ne peut plus ordinaire qui va de façon très brutale se retrouver propulsé bien malgré lui au coeur d'un complot qui le dépasse totalement.
Avec un petit zeste de « Nikita » de Luc Besson voire de « Pretty woman » (cette dernière référence pour le côté « Voilà ma CB, achète tout ce que tu veux »), vous assisterez à la transformation d'un gars ordinaire en presque super agent secret dénommé Gary. Quelques ficelles côté intrigue qui ont parfois tout de la finesse d'une grosse corde d'amarrage, mais l'histoire prend malgré tout même si, soyons franc, cela n'atteint pas le niveau d'un Tom Clancy. Après, les vrais amateurs de thrillers pour qui l'intrigue et le suspens priment sur tout risquent fort aussi de trouver « the gay thing » un peu trop présente pour en faire un roman vraiment sérieux et je suis relativement d'accord avec ça. On est aussi libre de s'interroger sur cette conversion forcée à l'homosexualité et ce relent homophobe de la part même du protagoniste principal. Une autre chose qui m'a un peu (beaucoup) agacée même si l'auteur s'est expliqué sur tous ces points lors de notre charmante et très plaisante rencontre au Salon du livre LGBTQI+ de Metz, c'est cette obstination à vouloir à tout prix faire de notre Grégoire/Gary un homosexuel pur et dur alors que manifestement, il éprouve aussi de l'attirance envers les femmes. Je ne vais pas dévoiler là, les confidences qui sont d'ordre privé de François Panier, mais heureusement la notion de bisexualité fera enfin son apparition en début du second volume. Ouf, aurais-je envie de dire !
Voilà, si vous aimez les thrillers qui tout en étant sérieux ne se prennent pas trop au sérieux (bonjour la contradiction 🙃) avec un héros atypique en quête de sa propre identité notamment sexuelle, ce livre devrait être pour vous. Nul doute que Gary a encore beaucoup de choses à apprendre et à nous dévoiler. Bonne lecture.
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