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Critique de Takalirsa


Ce qui m'intéressait en abordant cette lecture, c'est la psychanalyse du ventre. La partie scientifique était néanmoins intéressante malgré quelques longueurs. Les auteurs nous expliquent les échanges étonnants qui existent entre les bactéries du ventre et le cerveau. Ils insistent sur l'importance du microbiote intestinal et comment sa composition (en partie génétique) peut influer sur « l'activité cérébrale des zones dédiées à l'émotion ».

Si les probiotiques semblent avoir une action limitée (« Ils ne modifient pas suffisamment la composition du microbiote »), l'acupuncture abdominale, ou tout simplement le massage du ventre, aide à « détoxiquer le corps et maintenir l'énergie ». Des pratiques comme le chi nei tsang, en complément à la respiration abdominale, aident à travailler l'énergie des organes internes afin de les rendre plus efficaces, de révéler les tensions et de restaurer la vitalité. Il s'agit de « plonger à la source des problèmes de santé, y compris les réponses psychosomatiques » pour ré-harmoniser le corps connaissant une perturbation énergétique. le chi nei tsang est, entre autres, « une aide aux problèmes posturaux qui résultent de déséquilibres viscéraux. Il est utile contre toutes douleurs chroniques structurales telles que celles du dos, du cou, des épaules, des pieds, des jambes et du pelvis ».

« Toute émotion non traitée est entreposée dans notre système digestif et attend d'être prise en compte ». le massage du ventre va servir à faciliter la digestion émotionnelle pour « évoluer vers un meilleur soi », et la respiration abdominale à libérer « les charges émotionnelles douloureuses que nous tentons d'éviter de ressentir afin de nous protéger ». Ces encombrantes émotions refoulées au fond de nos entrailles forment des noeuds, et ces pratiques vont stimuler leur digestion dans le sens littéral du terme (« garder ce qui nous fait grandir et éliminer ce qui ne nous appartient pas »). le ventre peut ainsi vidanger les émotions négatives qui l'encombrent, tout comme il digère un dîner. Dès lors, on va libérer les tensions, « entrer en relation avec soi-même, ressentir avec le ventre ».

Dans le même esprit, le shiatsu, et plus particulièrement sa version locale sur le ventre (ampuku), vise à améliorer la circulation énergétique dans le corps – se nettoyer, se libérer de la pollution des émotions négatives (les émotions bloquées sortent alors sous forme de colère ou de larmes), évacuer le stress et les toxines : « On prête attention aux sensations qui s'expriment dans le ventre. Nous prenons conscience que des aliments qui nous apportaient du plaisir et du réconfort ne sont peut-être pas si bénéfiques. Et on s'en éloigne. » L'alimentation, effectivement, joue aussi un rôle primordial.

Me voilà donc convaincue que « le ventre s'apparente à une sorte de miroir du cerveau ». Reste à mettre en pratique tous ces conseils. J'ai d'ores et déjà trouvé une vidéo de chi nei tsang / auto-massage du ventre sur Youtube, et repéré une autre lecture : « Et si ça venait du ventre ? » de Pierre Pallardy.
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