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Critique de allard95


Ces écrivains qui ont vécu l'horreur de la guerre de 14-18 nous subjuguent: M.Genevoix, B.Cendrars, J.Giono, et ici H.Barbusse. Leur livres ne sont pas des romans, mais des témoignages poignants de la réalité: les terribles souffrances imposées à des jeunes hommes au cours d'une guerre faite de combats stupides, menés par un commandement incompétent, sans souci du nombre de vie humaines perdues. Ces jeunes hommes n'étaient que des munitions comme les autres.
H.Barbusse ajoute un angle de vision touchant: les dialogues de ces soldats, gens simples, sympathiques, généreux, dont la plupart vont tomber car ils sont en première ligne, mais qui vivent entre eux une camaraderie, une solidarité à toute épreuve, et ne se plaignent pas, nous sont offerts dans leur grande vérité et dans leur simplicité.
Ces dialogues constituent un apport décisif et très riche à la connaissance que nous devons avoir de notre Histoire, mais aussi à notre littérature.
A noter que ce livre a été écrit dès 1915: il nous parle de l'horreur, qui était là, déjà. Mais on a su ensuite qu'elle n'en était qu'à son début.
J'ai lu des critiques sévères de cet auteur en raison des errements politiques qui ont été les siens dans la seconde partie de sa vie. Ces errements sont condamnables, bien entendu, mais me paraissent n'avoir aucun lien avec la richesse et l'intérêt du témoignage de jeunesse que constitue "Le Feu".
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