AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Note moyenne 3.84 /5 (sur 3142 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : La Chaux-de-Fonds , le 01/09/1887
Mort(e) à : Paris , le 21/01/1961
Biographie :

Blaise Cendrars, de son vrai nom Frédéric-Louis Sauser, est un écrivain d'origine suisse, naturalisé français, né le 1er septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel (Suisse), et mort le 21 janvier 1961 à Paris. Il est également connu sous les pseudonymes de Freddy Sausey, Frédéric Sausey, Jack Lee, et Diogène.

Il mène d'abord une vie d'aventurier et de bourlingueur avant d'écrire et de publier ses premiers poèmes : Les Pâques en 1912 (qui deviendra Les Pâques à New York en 1919), qu'il signe du pseudonyme de Blaise Cendrars, alors que malade, il se voulait renaissant à travers les braises et les cendres, tel le phénix, .De Moscou il part par le Transsibérien, en Chine: il effectue ses fabuleux voyages en compagnie d'un certain Rogovine et vit avec lui des produits de la vente de pacotilles diverses (des cercueils, des couteaux de poche, des tire-bouchons, etc...) La Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France, publié en en 1913 en est l'écho transposé. Il participe dès le début à la guerre de 14-18 comme engagé volontaire dans la légion étrangère : gravement blessé en 1915, il sera amputé du bras droit. Le 28 septembre 1915 (ou le 16 février 1916 ? ), il est naturalisé français et reprend en 1917 l'écriture. Il publie, en 1918, un court texte en prose : J'ai tué, premier livre illustré par Fernand Léger et seul livre illustré des dessins de sa période cubiste: quelques pages parmi les plus fortes et les plus dérangeantes écrites sur la guerre? Mais, lassé du milieu littéraire, il se tourne quelques années vers le cinéma puis abandonne après l'échec. Il voyage alors au Brésil en 1924.
Il s'oriente dès lors vers le roman avec L'Or en 1925, où il retrace le dramatique destin de Johann August Suter, millionnaire d'origine suisse ruiné par la découverte de l'or sur ses terres en Californie. Ce succès mondial va faire de lui, durant les années vingt, un romancier de l'aventure que confirme Moravagine en 1926, avant qu'il ne devienne dans les années trente, grand reporter,

Cendrars décède d'une congestion cérébrale le 21/01/1961.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Blaise Cendrars   (116)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (69) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

C à vous en intégralité https://bit.ly/CaVousReplay C à vous la suite en intégralité https://bit.ly/ReplayCaVousLaSuite — Abonnez-vous à la chaîne YouTube de #CàVous ! https://bit.ly/2wPCDDa — Et retrouvez-nous sur : | Notre site : https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/ | Facebook : https://www.facebook.com/cavousf5/ | Twitter : https://twitter.com/CavousF5 | Instagram : https://www.instagram.com/c_a_vous/ L'Oeil de Pierre Lescure - Les vers de Cendrars, la voix de Trintignant

Podcasts (11) Voir tous


Citations et extraits (675) Voir plus Ajouter une citation
Blaise Cendrars
Ecrire est une vue de l'esprit. C'est un travail ingrat qui mène à la solitude.

Commenter  J’apprécie          812
Blaise Cendrars
Écrire, c'est brûler vif, mais aussi renaître de ses cendres
Commenter  J’apprécie          757
L'amour est masochiste. Ces cris, ces plaintes, ces douces alarmes, cet état d'angoisse des amants, cet état d'attente, cette souffrance latente, sous-entendue, à peine exprimée, ces mille inquiétudes au sujet de l'absence de l'être aimé, cette fuite du temps, ces susceptibilités, ces sautes d'humeur, ces rêvasseries, ces enfantillages, cette torture morale où la vanité et l'amour-propre sont en jeu, l'honneur, l'éducation, la pudeur, ces hauts et ces bas du tonus nerveux, ces écarts de l'imagination, ce fétichisme, cette précision cruelle des sens qui fouaillent et qui fouillent, cette chute, cette prostration, cette abdication, cet avilissement, cette perte et cette reprise perpétuelle de la personnalité, ces bégaiements, ces mots, ces phrases, cet emploi du diminutif, cette familiarité, ces hésitations dans les attouchements, ce tremblement épileptique, ces rechutes successives et multipliées, cette passion de plus en plus troublée, orageuse et dont les ravages vont progressant, jusqu'à la complète inhibition, la complète annihilation de l'âme, jusqu'à l'atonie des sens, jusqu'à l'épuisement de la moelle, au vide du cerveau, jusqu'à la sécheresse du cœur, ce besoin d'anéantissement, de destruction, de mutilation, ce besoin d'effusion, d'adoration, de mysticisme, cet inassouvissement qui a recours à l'hyperirritabilité des muqueuses, aux errances du goût, aux désordres vaso-moteurs ou périphériques et qui fait appel à la jalousie et à la vengeance, aux crimes, aux mensonges, aux trahisons, cette idolâtrie, cette mélancolie incurable, cette apathie, cette profonde misère morale, ce doute définitif et navrant, ce désespoir, tous ces stigmates ne sont-ils point les symptômes mêmes de l'amour d'après lesquels on peut diagnostiquer, puis tracer d'une main sûre le tableau clinique du masochisme ?

Blaise Cendrars
Moravagine, p.61
Le Livre de Poche, n° 275, Paris, 1960
Commenter  J’apprécie          660
Blaise Cendrars
Léger et Subtil ...

L'air est embaumé
Musc ambre et fleur de citronnier
Le seul fait d'exister est un véritable bonheur
Commenter  J’apprécie          580
Blaise Cendrars
Le mensonge est une autre vérité.
Commenter  J’apprécie          560
Blaise Cendrars
Vivez, ah ! Vivez donc, et qu’importe la suite ! N’ayez pas de remords. Vous n’êtes pas Juge.
Commenter  J’apprécie          540
Blaise Cendrars
LE VENTRE DE MA MÈRE
C’est mon premier domicile
Il était tout arrondi
Bien souvent je m’imagine
Ce que je pouvais bien être...

Les pieds sur ton cœur maman
Les genoux tout contre ton foie
Les mains crispées au canal
Qui aboutissait à ton ventre

Le dos tordu en spirale
Les oreilles pleines les yeux vides
Tout recroquevillé tendu
La tête presque hors de ton corps

Mon crâne à ton orifice
Je jouis de ta santé
De la chaleur de ton sang
Des étreintes de papa
Bien souvent un feu hybride
Electrisait mes ténèbres
Un choc au crâne me détendait
Et je ruais sur ton cœur

Le grand muscle de ton vagin
Se resserrait alors durement
Je me laissais douloureusement faire
Et tu m’inondais de ton sang

Mon front est encore bosselé
De ces bourrades de mon père
Pourquoi faut-il se laisser faire
Ainsi à moitié étranglé ?

Si j’avais pu ouvrir la bouche
Je t’aurais mordu
Si j’avais pu déjà parler
J’aurais dit :

Merde, je ne veux pas vivre.

Blaise Cendrars, "Le Ventre de ma Mère", dans Ça ira, n° 18, mai 1922.
Commenter  J’apprécie          502
Le port.
Le port de New York.
1834.
C'est là que débarquent tous les naufragés du vieux monde. Les naufragés, les malheureux, les mécontents. Les hommes libres, les insoumis. Ceux qui ont eu des revers de fortune; ceux qui ont tout risqué pour une seule carte; ceux qu'une passion romantique a bouleversé.
Commenter  J’apprécie          510
Blaise Cendrars
La tête

La guillotine est le chef-d'oeuvre de l'art plastique
Son déclic
Créé le mouvement perpétuel
Tout le monde connaît l'oeuf de Christophe Colomb
Qui était un oeuf-plat l'oeuf d'un inventeur
La sculpture d'Archipenko est le premier oeuf ovoïdal
Maintenu en équilibre intense
Comme une toupie immobile
Sur la pointe animée
Vitesse
Il te dépouille
Des ondes multicolores
Des zones de couleurs
Et tourne dans la profondeur
Nu
Neuf
Total


Nice, 1918, Cit. p. 27 du livre "Archipenko'
Commenter  J’apprécie          500
Blaise Cendrars
On ne vit pas dans l'absolu. Nul homme n'est coulé d'une seule pièce. Même un robot connaît la panne. Sans contradictions il n'y a pas de vie.
Commenter  J’apprécie          500

Acheter les livres de cet auteur sur
LirekaFnacAmazonRakutenCultura

Lecteurs de Blaise Cendrars Voir plus

Quiz Voir plus

Cendrars

Quel est le vrai nom de Cendrars ?

Frédéric Louis Sauser
Freddy Sausey
Jack Lee
Diogène

16 questions
96 lecteurs ont répondu
Thème : Blaise CendrarsCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..