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Critique de janessane
Avec "Le Dilemme", B.A. Paris sort de sa zone de confort. Entre le thriller psychologique et le roman, l'auteure nous offre ici un opus où la tension est à son comble tout simplement parce que l'on ne peut pas s'empêcher de s'identifier un tant soit peu à Livia ou Adam , le couple au coeur du scénario.
Livia va avoir 40 ans et depuis toujours elle rêve de faire une fête grandiose pour marquer l'évènement. Cette fête, c'est un peu le mariage qu'elle n'a pas eu. Rejetée par sa famille car elle était enceinte, elle a dû renoncer à ses rêves de petite fille et se contenter d'une cérémonie beaucoup plus modeste. Mais aujourd'hui, elle veut se rattraper. Alors, oui, c'est vrai, cette fête a un caractère un peu obsessionnel pour elle. C'est d'ailleurs parfois un peu énervant tant elle en fait un monde, un peu immature même. C'est le côté qui m'a un peu laissé perplexe dans le livre, mais c'est bien le seul.
Adam , son mari, veut que la fête soit la plus réussie possible. Pour cela, il organise la venue surprise de leur fille Marnie à la soirée. Personne n'est dans la confidence. Ce sera leur surprise !
Oui mais voilà, à quelques heures du début des festivités, Adam apprend qu'un avion s'est écrasé. C'est le vol que sa fille aurait dû prendre. Heureusement qu'elle l'a loupé et qu'elle l'en avait informé...Mais alors pourquoi n'arrive-t-il pas à la joindre ? Que faire ? Briser le rêve de sa femme ou attendre d'avoir des nouvelles pour ne pas gâcher inutilement la fête ? Ce qui est sûr, c'est que la soirée promet d'être très longue, d'autant plus que Livia cache elle aussi un lourd secret à son mari...
C'est dans cette atmosphère tendue que nous embarque l'auteure. La pression monte au fil des pages. Les doutes d'Adam deviennent les nôtres. Les peurs de Livia, liées à son secret, nous paraissent tout à coup superficielles et nous amènent à relativiser, comme à chaque fois qu'un drame se produit ou se profile dans la vie. On se surprend à se poser cette question : que ferions-nous à la place d'Adam ? Aurions-nous le courage de vouloir savoir à tout prix ou l'envie de fuir la vérité et de faire "comme si" pour la toute dernière fois ? C'est effectivement un véritable dilemme qui s'impose à Adam et par extension au lecteur. B.A. Paris tisse habilement sa toile pour nous emprisonner dans ce questionnement. Elle esquisse tous les contours d'un avant et d'un après, dont on pressent qu'il sera tout à fait différent. En jouant avec nos peurs primales, elle nous incite une fois le livre refermée à respirer et à se dire : "Ouf! Ce n'était que de la fiction...".
Livia va avoir 40 ans et depuis toujours elle rêve de faire une fête grandiose pour marquer l'évènement. Cette fête, c'est un peu le mariage qu'elle n'a pas eu. Rejetée par sa famille car elle était enceinte, elle a dû renoncer à ses rêves de petite fille et se contenter d'une cérémonie beaucoup plus modeste. Mais aujourd'hui, elle veut se rattraper. Alors, oui, c'est vrai, cette fête a un caractère un peu obsessionnel pour elle. C'est d'ailleurs parfois un peu énervant tant elle en fait un monde, un peu immature même. C'est le côté qui m'a un peu laissé perplexe dans le livre, mais c'est bien le seul.
Adam , son mari, veut que la fête soit la plus réussie possible. Pour cela, il organise la venue surprise de leur fille Marnie à la soirée. Personne n'est dans la confidence. Ce sera leur surprise !
Oui mais voilà, à quelques heures du début des festivités, Adam apprend qu'un avion s'est écrasé. C'est le vol que sa fille aurait dû prendre. Heureusement qu'elle l'a loupé et qu'elle l'en avait informé...Mais alors pourquoi n'arrive-t-il pas à la joindre ? Que faire ? Briser le rêve de sa femme ou attendre d'avoir des nouvelles pour ne pas gâcher inutilement la fête ? Ce qui est sûr, c'est que la soirée promet d'être très longue, d'autant plus que Livia cache elle aussi un lourd secret à son mari...
C'est dans cette atmosphère tendue que nous embarque l'auteure. La pression monte au fil des pages. Les doutes d'Adam deviennent les nôtres. Les peurs de Livia, liées à son secret, nous paraissent tout à coup superficielles et nous amènent à relativiser, comme à chaque fois qu'un drame se produit ou se profile dans la vie. On se surprend à se poser cette question : que ferions-nous à la place d'Adam ? Aurions-nous le courage de vouloir savoir à tout prix ou l'envie de fuir la vérité et de faire "comme si" pour la toute dernière fois ? C'est effectivement un véritable dilemme qui s'impose à Adam et par extension au lecteur. B.A. Paris tisse habilement sa toile pour nous emprisonner dans ce questionnement. Elle esquisse tous les contours d'un avant et d'un après, dont on pressent qu'il sera tout à fait différent. En jouant avec nos peurs primales, elle nous incite une fois le livre refermée à respirer et à se dire : "Ouf! Ce n'était que de la fiction...".
