Tous s’accordaient sur un point : elle était si belle qu’elle retardait le temps d’une seconde partout où elle allait.
(Page 15 Édition Albin Michel)
666 pages haletantes ! J'ai A-DO-RE ! L'intrigue est bien menée et originale, glauque à souhait.
Lorsqu'on est au début on a envie d'arriver au milieu.
Lorsqu'on est au milieu on a envie d'arriver à la fin.
Quand on est "au début de la fin" ... on ne sait plus lâcher le bouquin !
Première lecture de Mr Parisot ! Mais pas la dernière, c'est une promesse !
Mille mercis pour ce beau moment de suspens ! Je recommande !
Il resta dans l’attente d’une nouvelle douleur. Ou de la mort. Rester dans le noir était pire que de voir ce malade lui tourner autour. Le danger était partout, et lui… Lui n’était nulle part. Les ténèbres le digéraient déjà, comme une introduction à la mort.
En ce matin du 11 septembre 2001, Gabriel Bridge, jeune officier de police, assistait impuissant à l'écriture d'une page de l'histoire, rédigée en trempant la plume de la folie dans le sang des innocents.
Il aurait aimé être le genre de héros qu'on voit dans les films, de ceux qui éradiquent un gang à eux seuls, uniquement parés d'un flingue, d'un T-shirt sale mais sexy et d'une chance surnaturelle.
L'absence se dressa à l'horizon du détective, ombre froide et silencieuse, soeur de l'incertitude et épouse du deuil.
Les derniers lambeaux de nuit s'accrochaient encore aux rebords de l'horizon, réticents à céder le ciel à la lumière du jour.
Il était des moments dans la vie où le silence valait plus que l'or.
Ce livre est une bombe 👍et pourtant c'est le premier livre de cet auteur. Comme quoi, il y en a certains qui n'ont rien à envier aux grands !!! Alors là on a affaire à du psychopathe de psychopathe 😜.
Tout est calculé au millimètre près, j'ai eu la tête à l'envers, j'ai eu un noeud dans le ventre car l'angoisse qui ressort de certain chapitre est phénoménale 😉.
J'ai adoré 😍😍😍. Âmes sensibles s'abstenir car l'auteur ne fait pas dans la dentelle, pour les autres ne passer pas à côté de ce petit bijou !!!
Tes couilles étaient un mensonge, et tu risquais de te reproduire. On a échappé au pire, tu avoueras. Tu es maintenant presque à l'image de ton âme Raymond. Tu as vécu comme un porc dans la fange de ton existence, tu mourras en te vidant comme tel. Que les apparences meurent, et que la vérité soit révélée.