Celui qui noya le monde

Shelley Parker-Chan a un véritable don avec à la fois les mots et la création de personnages ; tant et si bien que je me rappelle avoir persisté à travers la première partie de Celle qui devint le soleil (que je trouvais un peu longue et trop détaillée) pour pouvoir mieux découvrir ces personnages envoûtants de charisme et de réalisme. Maintenant qu'on arrive à la fin, je suis très attristée de quitter cette réinvention de la Chine du XIVe siècle imaginé par l'auteure, ainsi que ses personnalités notables. Sans spoiler, on imagine sans mal que peu de personnages auront une fin joyeuse, mais cette seconde partie est sans aucun doute un dénouement très satisfaisant pour la duologie, de même qualité que le premier tome. Style, intrigue, machinations politiques, personnages, développement encore plus poussé de l'univers, et toujours plus d'émotions qui traversent les pages : He Who Drowned the World est un jackpot.