Celui qui noya le monde

C'est avec énormément de joie que je retrouve les personnage du premier tome dans un volume au double de page.

De la même manière que dans le premier, le monde est décrit d'une manière presque cinématographique, avec des personnages et des scènes épiques qui donnent à cette duologie des airs d'épopée mythique.

Bien qu'énormément romancé, le récit est à la fois un divertissement et une leçon d'Histoire, sur les luttes de pouvoir à la fois interne et externe qui criblent la société mongole en une période de bouleversements politiques.

La politique justement, est très bien développée, expliquée et bien que j'ai un peu de mal à m'y retrouver dans les noms (ça c'est absolument ma faute, à moi et à mon manque d'ouverture et d'acclimatation sur des textes similaires traitants de thèmes et de personnages chinois) on comprend facilement les enjeux et les objectifs visés des personnages et des rôles de chacun dans le grand plan général du livre.

J'ai quand même ressentis quelques longueurs au milieu de livre, mais comment peut-on reprocher à l'Histoire de prendre son temps.
Par contre, les 100 dernières pages sont une vraie merveilles épique et d'une brillance phénoménale.

C'est une duologie très réussite pour moi, qui mérite bien plus de reconnaissance et de visibilité !

Après avoir lu,adoré et qualifié le premier opus « Celle qui devint le Soleil » de ☀️ coup de soleil ☀️ je ne pouvais faire autrement que de sauter sur le tome 2 de cette duologie @bragelonnefr ⬇️

🎏🎏🎏🎏,5/5

🚣 première étape : sortir les rames 🚣

Plusieurs hypothèses pour expliquer ce début de lecture très fastidieux : sortie d'un coup de coeur énorme, la lecture du 1 trop loin derrière moi, un enthousiasme trop débordant ? Quoiqu'il en soit j'ai lu, fait des pauses, puis repris. Et bien m'en a pris car sortie de ce premier tiers, je me suis régalée.

🎎 deuxième étape : faire l'appel 🎎

Tel le premier tome, le second nous offre pléthore de personnages avec l'alternance de leurs points de vue. Ce qui donne beaucoup de relief au récit, malheureusement certain.es s'en retrouvent absent.es la plupart du temps et ce sera mon petit regret. Néanmoins celleux qui prennent le relais sont tellement bien dépeints et construits, leurs relations complexes décortiquées, que l'expérience de lecture proposée ici en ressort embellie.

🎇 troisième étape : attraper les mouchoirs 🎇

Encore ? Oui alors j'ai gardé mes larmichettes mais elles n'étaient pas loin… M'y étais attachée moi à Zhu, Ouyang, Ma, même Zhang-seau-à-riz et Wang… Ajoutez la touche de magie avec cette course au Mandat du Ciel, ces esprits qui ne sont jamais très loin et paf ça fait des choca…euh ça fait une Jo ravie du (long) moment passé à leurs côtés ! Avec une fin en apothéose, comme je les adore. J'ai trouvé que le récit gagnait en qualité les pages avançant et la seconde moitié s'est lue en un temps record.

🎏 en bref 🎏

Du temps pour se remettre dedans, mais une fois le plongeon effectué, l'immersion est totale ! Des personnages qui touchent de multiples façons et un final grandiose. Très belle conclusion !

Cette suite de « Celle qui devint le soleil », nous plonge plus profondément dans un monde d'ambitions impériales et de désir de pouvoir impitoyable.

La première chose qui m'a frappé lors de cette lecture incroyable, c'est les personnages. Bien que brisés et souvent complètement répréhensibles, ces derniers possèdent une certaine allure qui parvient à captiver les lecteurs aussi fortement que dans le premier tome.

Le rythme du récit est juste parfait. On ne s'ennuie pas une seconde: entre les relations complexes et les machinations compliquées de ces personnages moralement ambigus qui créent une atmosphère sombre et captivante. Absolument tout ce que j'aime est présent dans ce livre. C'est encore plus présent que dans le premier.

J'ai adoré le changement radical d'ambiance entre les deux volumes. On est dans une ambiance nettement plus obscure et quand on tournes les pages du roman, on se rend compte qu'on sombre dans l'obscurité et ça m'a vraiment frappé. le titre prend vraiment tout son sens.

Évidemment j'ai mes petits préférés : Ouyang et Baoxiang… j'avais déjà beaucoup aimé le personnage de Ouayang dans le premier tome, mais les pov de Baoxiang dans ce second volume sont juste pépites !

En conclusion de la série, ce dernier tome laisse une trace indélébile grâce à sa sombre complexité, ses personnages aux défauts indéniables et à l'exploration de l'insatiable désir de pouvoir. La série plonge profondément dans l'abîme psychologique de l'ambition et de ses conséquences.

Ce second tome était excellent. Si, au début, j'ai eu du mal à me rappeler ce qui étaient arrivé aux personnages dans le premier tome, car l'histoire est tant fournie qu'il aurait été mieux que je lise les deux tomes à la suite, ça ne m'a pas empêché de passer un moment incroyable et même d'aimer encore plus ce tome au précédent. J'ai été blessé, touché, et je me suis attaché aux personnages encore plus fort. de plus, comme certaines informations m'avaient échappé lors du temps écoulé me sont revenues durant ma lecture, et ça m'a complètement renversé. Vraiment, le fait que même les petits détails ont de l'importance, c'est ultra plaisant, ça montre que rien n'est laissé au hasard.
Enfin bref, cette duologie est géniale, et je vous la conseille fortement.

Shelley Parker-Chan a un véritable don avec à la fois les mots et la création de personnages ; tant et si bien que je me rappelle avoir persisté à travers la première partie de Celle qui devint le soleil (que je trouvais un peu longue et trop détaillée) pour pouvoir mieux découvrir ces personnages envoûtants de charisme et de réalisme. Maintenant qu'on arrive à la fin, je suis très attristée de quitter cette réinvention de la Chine du XIVe siècle imaginé par l'auteure, ainsi que ses personnalités notables. Sans spoiler, on imagine sans mal que peu de personnages auront une fin joyeuse, mais cette seconde partie est sans aucun doute un dénouement très satisfaisant pour la duologie, de même qualité que le premier tome. Style, intrigue, machinations politiques, personnages, développement encore plus poussé de l'univers, et toujours plus d'émotions qui traversent les pages : He Who Drowned the World est un jackpot.