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Critique de bdelhausse
La série qui avait débuté comme "Une aventure de Spirou et Fantasio par..." change d'intitulé. Il s'agit maintenant pour Dupuis de pleinement assumer l'hommage rendu au groom par les meilleurs orfèvres de la BD. On a donc sur la couverture la mention "Le Spirou de...", ce qui est plus clair et dissipe pas mal d'ambiguïtés.
Alors qu'il s'attend à être viré, Spirou change d'affectation. Il embarque sur un paquebot suite à des réorganisations financières. Il y retrouve la cliente qui lui en voulait au Moustic Hotel. le chien à mémère de cette cliente réagit au quart de tour en présence de Spip, qui se cache le plus souvent dans le calot de son maître, mais va aussi jouer un rôle actif dans l'aventure.
D'ailleurs, petite digression, les 6 premiers tomes de cette série d'hommage ont un trait commun... Spip. C'est assez incroyable de voir à quel point un personnage secondaire est considéré comme incontournable. On a Champignac parfois, Seccotine, Zorglub... mais on a toujours Spip. Idéfix, Rantanplan, Milou, Spip... je suis sûr que les auteurs se creusent pour trouver un compagnon animal à leur héros.
A bord du transatlantique, la vie s'écoule nonchalamment. Spirou croit Spip bien au chaud avec Fantasio pour le garder. Mais à la recherche d'un scoop, celui-ci s'est fait embarquer à l'insu de son plein gré. Il est à bord et mitraille tant qu'il peut la star qui s'y trouve. On croise Champignac chargé d'enquêter sur la disparition d'un autre paquebot de la compagnie. Dotés d'un champ de force, les paquebots devraient être protégés contre les aléas du trajet. Hélas, l'activation du champ de force fait couler le bateau. Protégé, oui mais au fond de l'eau.
Les quiproquos s'enchaînent et le zazou de Fantasio va vite avoir un gros fan club de jeunes célibataires prêtes à tout pour un cliché. Lui n'aura d'yeux que pour la star des pipoles à bord. Attachement qui va se révéler réciproque...
Prenons un moment pour évoquer le graphisme. Très rétro, teinté de ligne claire (on est supposé se trouver dans les années 50, ou 60), pantalons à pinces et robes cintrées très bien rendues. Par contre, les visages et les bras/jambes m'ont moins convaincu. C'est parfois très simple. Trop.
Au scénario, Trondheim donne la pleine puissance de son talent loufoque. Cela part dans tous les sens, mais cela reste cadré (par rapport au tome 5 de la série qui me semblait parfois trop chaotique). Cela dit, 62 planches, c'est long et on s'essouffle parfois avec des cases inutiles et des planches où il ne se passe pas grand-chose.
Divertissant, mais n'ajoutant pas grand-chose à l'univers de Spirou. Sauf pour Spip qui intervient fort à propos à plusieurs reprises pour sauver l'équipage des deux paquebots coincés au find de l'océan. Et dire qu'il manque de finir rôti à la broche par des voyageurs affamés... Chouette scène où Spirou menace lesdits voyageurs de leur lâcher Spip dessus en guise de représailles...
Alors qu'il s'attend à être viré, Spirou change d'affectation. Il embarque sur un paquebot suite à des réorganisations financières. Il y retrouve la cliente qui lui en voulait au Moustic Hotel. le chien à mémère de cette cliente réagit au quart de tour en présence de Spip, qui se cache le plus souvent dans le calot de son maître, mais va aussi jouer un rôle actif dans l'aventure.
D'ailleurs, petite digression, les 6 premiers tomes de cette série d'hommage ont un trait commun... Spip. C'est assez incroyable de voir à quel point un personnage secondaire est considéré comme incontournable. On a Champignac parfois, Seccotine, Zorglub... mais on a toujours Spip. Idéfix, Rantanplan, Milou, Spip... je suis sûr que les auteurs se creusent pour trouver un compagnon animal à leur héros.
A bord du transatlantique, la vie s'écoule nonchalamment. Spirou croit Spip bien au chaud avec Fantasio pour le garder. Mais à la recherche d'un scoop, celui-ci s'est fait embarquer à l'insu de son plein gré. Il est à bord et mitraille tant qu'il peut la star qui s'y trouve. On croise Champignac chargé d'enquêter sur la disparition d'un autre paquebot de la compagnie. Dotés d'un champ de force, les paquebots devraient être protégés contre les aléas du trajet. Hélas, l'activation du champ de force fait couler le bateau. Protégé, oui mais au fond de l'eau.
Les quiproquos s'enchaînent et le zazou de Fantasio va vite avoir un gros fan club de jeunes célibataires prêtes à tout pour un cliché. Lui n'aura d'yeux que pour la star des pipoles à bord. Attachement qui va se révéler réciproque...
Prenons un moment pour évoquer le graphisme. Très rétro, teinté de ligne claire (on est supposé se trouver dans les années 50, ou 60), pantalons à pinces et robes cintrées très bien rendues. Par contre, les visages et les bras/jambes m'ont moins convaincu. C'est parfois très simple. Trop.
Au scénario, Trondheim donne la pleine puissance de son talent loufoque. Cela part dans tous les sens, mais cela reste cadré (par rapport au tome 5 de la série qui me semblait parfois trop chaotique). Cela dit, 62 planches, c'est long et on s'essouffle parfois avec des cases inutiles et des planches où il ne se passe pas grand-chose.
Divertissant, mais n'ajoutant pas grand-chose à l'univers de Spirou. Sauf pour Spip qui intervient fort à propos à plusieurs reprises pour sauver l'équipage des deux paquebots coincés au find de l'océan. Et dire qu'il manque de finir rôti à la broche par des voyageurs affamés... Chouette scène où Spirou menace lesdits voyageurs de leur lâcher Spip dessus en guise de représailles...
