LA CLEF

PÉROU LE PILLAGE DE YANACOCHA
20 juin 2013

Vingt pourcents de la surface du Pérou est aux mains des compagnies minières – et ce chiffre ne comprend pas l’exploitation de pétrole et de gaz. Ce sont les métaux précieux, et notamment l’or, qui attirent les concessions étrangères dans ce petit pays d’Amérique latine, souvent au détriment de la population locale. Propos recueillis lors du symposium annuel "Droits sans frontières"

Par Noémi Manco.

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1913 : l’année où Georg Farkas immigra en Amérique. Parti de Hambourg sur le navire Président Lincoln, il a quitté sa Transylvanie natale avant la Première Guerre mondiale pour arriver sur l’île Ellis, à New York.

Difficile pour lui d’imaginer sa future vie dans cette Amérique tant de fois rêvée. Georg fut impliqué dans le recrutement des nouveaux immigrants nationalistes devant servir la Guerre mondiale qui se préparait. Il eut toutefois, auparavant, à intervenir dans le conflit opposant le Mexique aux États-Unis, lors de la Révolution mexicaine de 1910 à 1919. Cette intervention lui permit d’obtenir la nationalité américaine en guise de récompense ; et c’est en tant qu’Américain que Georg fut ensuite envoyé, en 1917, sur le front français, comme correspondant de guerre.

Gravement blessé à l’épaule lors d’un reportage au Sinaï, il revint en Amérique d’où il fut envoyé en Roumanie où il exerça ses talents de journaliste et d’informateur pour le compte des Américains. La guerre du pétrole en était à ses débuts ; l’augmentation du prix du brut en Europe et la création de la Russie bolchevique intriguaient grandement le Nouveau monde.

Aventures, événements et lieux provoquent un authentique attrait pour ce roman dans lequel réalité et fiction s’imbriquent tout au long des années 1913 à 1920. Période au cours de laquelle le monde fut sérieusement bousculé, modifié et changé par la révolution de 1905 d’abord, puis la Première Guerre mondiale, jusqu’à la création de la Russie communiste en 1917 et la fin d’un important conflit en 1918.

Un génie en informatique, parvient à mobiliser le monde…
Ce pourrait être le titre d’un article de journal. Mais c’est l’histoire vécue par Zaccaria Makarov, cerveau de l’informatique, qui fut amené à fuir la Russie en raison de ses découvertes mettant en péril la sécurité russe.

Caché temporairement en Islande par les Américains, il fut retrouvé par les Russes, mais récupéré ensuite par de mystérieux agents en Grèce.

Arrivé à la base militaire du Montana aux États-Unis, l’informaticien Zaccaria Makarov devint, malgré lui, un des meilleurs hackers au service des Américains. C’est par ce biais qu’il participa, à son insu, aux événements actuels, dans un désordre planétaire délibéré, conduisant à la troisième guerre mondiale.

Inspiré par l'invasion de l'Ukraine, par la migration de masse, par les différences culturelles, par les mouvements nationalistes de certains pays ainsi que par le partage bien particulier du monde économique, l’auteur a imaginé une situation mondiale déstabilisatrice du monde démocratique, pour la mise en place d’un nouveau pouvoir totalitaire.

Par son roman « L’informaticien », l’auteur a tenté de saisir l’importance et le danger de l’informatique dans certains milieux, en imaginant un monde dans lequel réalité et la fiction s’entremêlent.