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Critique de Luneblanche


Nicolas Le Floch est propulsé auprès de Monsieur de Sartine, lieutenant général de police de Louis XV, sous recommandation de son parrain Monsieur de Ranreuil. Il sera donc l'assistant du commissaire Lardin alors qu'il n'était, il y a une année à peine, qu'un étudiant de droit venu de sa campagne bretonne.
Rien que ça, direct, eh ben ! Quelle ascension sociale ! Bon la p'tite raison est que Sartine n'a pas trop confiance en ses subordonnés et place Nicolas auprès de l'un d'entre eux, le commissaire Lardin. Seulement voilà, Lardin disparaît… Nicolas est tout désigné pour mener l'enquête avec son adjoint Bourdeau.
Nicolas Le Floch a trouvé sa voie, il sera policier.

Le style d'écriture avec un vocabulaire d'époque m'a immergé dans le milieu du XVIIIème siècle et dans la ville de Paris.
On sent le travail de documentation et ainsi le désir d'être au plus proche de l'Histoire. C'est tout de même émouvant d'assister à ce Paris des années 1760 où la place de la Concorde était encore la place Louis XV et où l'hôtel Crillon et l'hôtel de la Marine étaient les hôtels des Ambassadeurs Extraordinaires. Ça nous rappelle que Paris a une histoire et qu'elle fait partie de l'Histoire. Jean-François Parot n'évoque pas seulement l'architecture de la capitale française, il dépeint les mœurs et coutumes de ce XVIIIème, sa médecine, les balbutiements de sa chirurgie et sa cuisine.
Pour ce qui est de l'intrigue, elle ne m'a pas tenue en haleine mais elle reste cohérente et convaincante. Et pour les personnages, ils sont travaillés, soignés et bien campés dans leur siècle. A tel point que les personnages de fiction n'ont pas à rougir des personnages historiques.

J'appréhende toujours un peu les polars historiques, peur que le côté historique ne soit qu'un décor, un prétexte.
J'avoue qu'avec ce premier opus, je me laisserais bien tentée par les autres tomes… l'avenir me le dira.
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