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Critique de Marcellina


Encore une belle réussite, je ne m'en lasse pas !

Des personnages toujours aussi attendrissants, un humour bien présent et qui touche au noir parfois, que du plaisir, une enquête bien particulière menée par notre charmant Nicolas qui est pourtant le principal suspect, pour un temps du moins, et toujours ce style que j'adore, truffé d'expressions oubliées que l'on ne rencontre que dans les vieux livres d'antan. Une plume tellement colorée du coup qu'elle parfume le récit d'une touche unique et que ce soit pour décrire un cadavre ou pour présenter une recette de terroir le ton y est toujours juste et délectable.

Et puis, dans ce tome, on entre dans une page d'Histoire bien particulière avec le récit presque heure par heure de l'agonie du roi Louis XV. L'auteur super bien documenté profite des témoignages de proches qui ont vécu au plus près ce terrible instant pour nous en fait un compte rendu qui s'intègre parfaitement dans son roman et où le commissaire le Floch a bien sûr un rôle à jouer.

Bien sûr, pour terminer sur une note goûteuse, une petite recette de derrière les fagots pour se mettre en appétit, des oeufs à la Tartuffe :-p
« Je coupe du petit larde en tranches minces et je le cuis à petit feu avec un peu d'eau dans une casserole. le jus donné est jeté, emportant le trop de sel et le peu de rance. J'en chemise un plat de terre commune et j'ajoute un demi-setier de jus de vin, une bonne bouteille de rouge que j'évapore à gros bouillons. Je casse sur le tout une dizaine d'oeufs bien mirés et, pour l'assaisonnement, sel, gros poivre et muscade râpée. Il faut cuire le tout à petit feu et passer enfin la pelle rouge par-dessus pour gratiner un peu, en prenant bien garde de ne point faire durcir les jaunes qui se doivent manger mollets. »
Avouez, ça donne envie :-p

Les temps changent, le Roi est mort, vive le Roi ; une autre cour se met en place, avec ses courtisans, ses favoris ; les jalousies d'antan resurgissent et voilà un coup de vent qui balaye les fidèles et bouleversent même le domaine du lieutenant général de police ; Monsieur de Sartine est nommé ministre de la Marine et un certain Lenoir le remplace et alors, tout change…

Une belle fin qui ne peut que m'inciter à me plonger dans le volume suivant car je veux savoir ce qu'il va advenir de tous ces personnages qui sont devenus comme des amis chers que l'on veut continuer à suivre :-p
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