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Critique de Mimeko


Nicolas le Floch, assurant la sécurité à l'opéra où sont présentes les filles de Louis XV, doit quitter précipitamment son poste pour se rendre avec Sartine et le Comte de Ruissec au domicile de ce dernier...Son fils a été retrouvé mort dans une pièce close de l'intérieur, il se serait homicidé lui-même. Mais le corps du malheureux n'a rien d'un jeune homme de trente ans, il ressemble à un vieillard desséché, comme vidé de l'intérieur et l'ouverture du corps pratiquée par le bourreau Sanson dans la basse geôle du Châtelet révèle que le jeune homme a été torturé et qu'on lui a fait absorbé du plomb fondu. le Comte de Ruissec étant proche des princesses, Nicolas a tout pouvoir pour enquêter, y compris trois lettres de cachet à utiliser de son propre chef. Au cours de son enquête, il découvre une famille qui attisait de nombreuses jalousies et défiances, une famille huguenote qui s'est convertie pour s'approcher du pouvoir royal, un comte, au passé militaire connu pour sa dureté avec les hommes, et plus récemment n'ayant pas su éviter le vol de bijoux dont Madame Adélaîde a été victime, un vol qui permettrait de déconsidérer le comte, chargé de la sécurité des princesses mais devenant incompétent...

Une deuxième enquête pleine de rebondissements au plus près du pouvoir, où la sagacité et le flair de Nicolas le Floch vont être mis à rude épreuve. Une famille de Ruissec peu sympathique avec un Comte assez méprisant, vis à vis de Nicolas qui devra s'affirmer et remettre les pendules à l'heure quant à son titre de Marquis de Ranreuil...
L'homme au ventre de plomb est une enquête particulièrement complexe où s'enchevêtrent plusieurs intrigues et pour lesquelles, l'appui, toujours débonnaire mais perspicace de Bourdeau, fait la différence.
Une deuxième aventure très rythmée où les péripéties se précipitent, une enquête pas toujours facile à suivre, mon seul bémol, mais le grand plaisir c'est de retrouver l'univers de Nicolas avec ses proches toujours là pour le protéger et le soutenir et l'immersion dans ce XVIIIème siècle si bien restitué par Jean-François Parot.
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