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Critique de Phoenicia


Voilà! Les aventures de Nicolas le Floch s'achève avec ce tome. Un Nicolas vieillissant mais toujours bien entouré, il faut l'avouer.
Pour des raisons personnelles, Parot a voulu mettre en avant un personnage diplomate, ami de longue date de Nicolas, l'évêque Pigneau de Behaine. L'enjeu est de taille : contre le soutien de la France vis-à-vis du trône de Cochinchine, un comptoir pourrait être créé. de quoi attiser envies et rivalités avec les puissances étrangères voisines de la France. de plus, alors que Nicolas est en retraite à Ranreuil, récemment grand-père, il se fait coup sur coup attaquer et sommer de revenir à Paris. Comme de coutume, tout cela finit par se mêler dans un but commun avec des détours incroyables : agressions, vol, torture, fausses accusations et meurtres.

L'enquête est donc assez tortueuse. J'ai laissé tomber et ai décidé de me laisser porter. J'ai beaucoup apprécié le langage coutumier de Parot, toujours aussi immersif. Les recettes de l'époque, alléchantes, et les idées des Lumières, nous plongent tout autant dans cette époque du XVIIIe s. Ainsi que le spectre de la Révolution qui rôde en arrière-plan. L'auteur nous le rappelle régulièrement par divers truchement. A ce titre, il m'aurait plu devoir notre Nicolas confronté à la Révolution. Mais peut-être est-ce tout aussi bien, lui si fidèle à la Couronne de France. Avec cette immersion historique de qualité, s'ajoute l'entourage de Nicolas, si familier. On a toujours l'impression de retrouver de vieux amis.

Je termine donc cette série qui, si elle n'est pas parfaite, reste cependant une très bonne série de romans historiques francophones à découvrir!
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