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Critique de Cricri08


Neuvième tome des aventures et enquêtes du marquis de Ranreuil, aka Nicolas le Floch. Nous sommes en juin 1780 et cela fait maintenant vingt ans que Nicolas est commissaire aux affaires extraordinaires.
Le roman s'ouvre sur un problème très matériel : trop de cadavres s'entassent au cimetière des Innocents et envahissent les caves des riverains, d'où une odeur pestilentielle et des miasmes qui entraînent des problèmes de santé. Anecdote typique des romans de Jean-François Parot qui nous plonge dans le quotidien du Paris du XVIIIe siècle, toujours aussi documenté et précis dans ses descriptions.
L'enquête à proprement parler commence avec la mort de M. de Chamberlin, auparavant au service de la trésorerie générale de la Marine, très instruit des secrets des finances de la guerre avec l'Angleterre, que l'on retrouve étouffé après la chute suspecte du ciel de son lit.
Il avait justement rédigé, le soir même, un nouveau testament en faveur de son petit-neveu Charles … Se sentait-il menacé par un membre de sa famille ? En voulait-on à sa vie à cause des secrets qu'il détenait ? N'oublions pas que les services anglais du renseignement, menés par Lord Aschbury, déjà croisé par Nicolas dans une précédente aventure, rôdent dans l'ombre … Voudraient-ils récupérer un document compromettant pour Sartine, ministre de la Marine et ancien parrain de Nicolas ?
On retrouve encore une fois le goût de Parot pour la bonne chair : les personnages se délectent de strouille à l'italienne, terrine de galantine de veau en gelée accompagnée d'une salade d'herbes ou encore potage froid aux moules … Moults détails qui nous donnent l'eau à la bouche !
En bref, encore un bon moment passé au XVIIIe siècle !
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