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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre est un joyau. Les médias ayant fait l'impasse sur cet auteur inconnu, seuls quelques privilégiés ont eu le bonheur de lire ce texte et j'aimerai vous donner envie de le découvrir.
Il s'agit d'une histoire simple, une histoire d'amitié entre un vieux luthier et un petit garçon dans un monde de musique, vibrant au son des anecdotes du quotidien. le jeune garçon va aimer le vieil homme d'un amour que rien ne parviendra à éteindre.
« J'avais enfin découvert un grand-père à mon goût : extrêmement pauvre, infiniment bon, il semblait sorti tout droit d'un conte de fées, détenait des secrets, venait d'un pays lointain et inconnu, parlait une langue magique, exerçait un étrange métier et vivait dans la misère comme un saint. »
Ce texte est empreint d'une grande sensibilité, chaque mot, chaque phrase sont autant de petites notes délicates comme seul un grand artiste, qu'il soit écrivain, peintre ou musicien peuvent en produire.
J'ai lu ce livre à un moment particulièrement douloureux pour notre pays endeuillé par des attentats qui ont mis à mal notre liberté d'expression.
Les mots justes et simples de l'auteur ont mis comme un baume sur une blessure douloureuse.
Un livre capable de faire oublier quelques instants de telles ignominies est assurément un très grand livre.
Si vous avez la chance de croiser le chemin de Georg Henig, suivez-le, vous ferez en sa compagnie une superbe ballade.

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C'est une très belle histoire d'amitié entre un vieux luthier juif tchèque réfugié en Bulgarie et le petit Victor que son père initie au violon que nous conte Victor Paskov. Par petites touches on découvre le parcours chaotique et néanmoins résigné de Georg, plus soucieux de réaliser le violon parfait que par ses conditions de vie, survivant chichement et délaissé voire oublié de ses propres élèves.
J'ai aimé ce roman qui fait plus la part belle à l'idéal et à l'amitié qu'au matériel, et à ces valeurs que va transmettre le vieux maître à son jeune émule. C'est un roman qui redonne espoir en la nature humaine dans un style simple et agréable .
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Portrait de la vie quotidienne d'un quartier très pauvre où chacun tente de survivre et de ne pas sombrer dans la folie, cette Ballade pour Georg Henig recèle de magnifiques passages sur la vie de quartier, l'amitié et la solidarité, comme sur l'art de la lutherie. Si je lui ai trouvé des longueurs et une certaine lourdeur psychologique (Victor Paskov semble prisonnier de la nostalgie, y compris d'un temps qu'il n'a pas connu lui-même), j'ai été sensible à ce vibrant hommage aux artistes/artisans d'art et à cette immersion dans la Bulgarie d'après-guerre.
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La première fois qu'il a vu Georg Henig, un célèbre luthier, Victor a cinq ans. Il vit avec ses parents dans un quartier très pauvre de Sofia. Son père joue dans un orchestre, sa mère, rejetée par sa famille noble pour avoir épousé un musicien, se morfond dans leur appartement minable et rêve… d'un buffet, symbole pour elle d'un enrichissement.
Georg, arrivé à Sofia à quarante ans avec son épouse, était un luthier respecté et adulé. A quatre-vingt-cinq ans, c'est un vieil homme encore vif, et, à la demande du père de Victor, il va fabriquer pour l'enfant un huitième de violon.
Cinq ans plus tard, la famille retrouve Georg. Il a perdu son épouse, son appartement est totalement insalubre, et il y meurt à petit feu, terrorisé par ses voisins. Emue par les conditions de vie du vieil homme, la famille de Victor va le prendre en charge.
Très belle histoire d'amitié entre un vieillard et un enfant, et plus encore entre un artiste désavoué par ses pairs et ses anciens élèves, et un petit garçon sensible. Cette ballade vous emmènera à Sofia, loin des beaux quartiers touristiques. A découvrir, et à savourer.
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