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Critique de Allantvers


Une lecture pénible pour un roman qui s'inscrit dans un contexte qui l'est tout autant.
Rome, fin des années cinquante. Dans les bas quartiers de la ville, la misère s'entasse dans des taudis insalubres faits de tôles et de bois pourri, le long d'une eau puante. On y survit à peine, pis que des rats. Les gamins déguenillés et morveux jouent dans une boue glauque, livrés à eux-mêmes. En grandissant ils apprennent les quatre cent coups, la rapine, la violence.
Tommaso est l'un de ceux-là, sorti avec peine de l'adolescence pour entrer dans une vie d'adulte sans espoir, il connait les codes, se bat, se bourre la gueule avec ses potes, vole, cherche une fille, essaie de se ranger, tombe, se relève, et meurt.
On a clairement là un fabuleux roman social, un témoignage précieux de l'histoire populaire romaine d'après-guerre, pourtant cette lecture m'a pesé tout du long, et je ne suis pas parvenue à y entrer. le ton n'y aide pas, avec une narration assez clinique et de nombreux dialogues restitués dans leur jus argotique que j'ai trouvés pesants à lire. Il faut par ailleurs sans doute connaître et apprécier l'univers et le message de Pasolini, que je ne connais pas. Je suis passée à côté.
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