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Citations sur Métamorphoses & Anaphores (10)

J'ai tout au creux de moi une petite boite
Contenant un secret précieux et redoutable
Qu'on ne peut pas forcer
Sans se sentir coupable
Je suis feu de passion
Espoir
Souffrances moites
Et je te donnerai un seul sens véritable
Être le paradoxe où vie et mort s’emboîtent
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Langoureux va et vient du fantasme au réel
C'est entre toi et moi que mon désir se noue
Que mon désir se joue d'un lecteur qui avoue
Nos plaisirs retrouvés
Poésie éternelle
Mais j'ai le poids des ans ferré à mes poignets
Le silence habité s'évapore à mes lèvres
Pour finir indécent sur ma langue de fièvre
Intimités volées et secrets éloignés
Du dedans au dehors
Je sens intensément
L'âme et la peau
Hésitante
Hésitée
Sincère
Et douce
Au geste lourd des rêveries légères
Le mélange est exquis et m'a laissée perplexe
Dans la simplicité d'un présent si complexe
J'ai goûté sa douceur
Du dehors au dedans
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De vivre.
Accepte-les.
Accepte que mon choix
Soit bien plus courageux que la mort d’un amour.
Reconnais-moi la force et prends-la à ton tour.
Oui.
Souviens-toi de moi
Et souviens-toi de toi.
Accueille la beauté sur le bout de tes doigts,
Garde tes yeux perçants sur le monde alentour,
Sens sous ton pied dansant
Combien le temps est court
Pour devenir celui qui est au fond de toi.
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Je ressens du dégoût pour toutes les romances,
Les couchers de soleil, les dînettes fleuries,
OEil humide et flair sec, les baisers qui sourient
Pour oublier leur goût de solitude immense
Qui les jette en leurs bras, avec l'accoutumance
Et au sucre, et au sel, aux promesses qui prient
Et emprisonnent l'autre avec des gâteries
Que l'on ne ferait pas pour garder sa conscience.
Pourquoi cette impudeur ?
Comment tant se tromper ?
Et pourquoi ma froideur ?
Comment la supporter ?
Est-ce la même peur qui envahit nos coeurs ?
Je me sens écoeurée de tant de ridicule
Et d'étalage enfin de désirs sans scrupules
Au fond des yeux taris et des bouches
[qui pleurent.
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Ma solitude appuie son étreinte inhumaine
J'étouffe, je suffoque et je veux respirer
Muette et nue alors d'un regard pénétrée
Quand ma gorge se serre et que j'en perds haleine
La nuit m'éveille à cette absence et se prolonge
Comme un rêve oublié tout au long de mes cuisses
Communion désirée tout autant que je puisse
Dans mon coeur qui se ronge et mon lit
[qui s'allonge
Mais je n'ai pas de mot pour railler le silence
Et je reste debout et le vide s'avance
M'embrasse de ses sens
La nuit m'est avanie
J'aspire à ce baiser déposé par sa bouche
Sur mes yeux apeurés par l'aube de ma couche
Lorsque l'amour me touche
Poésie d'insomnie
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Je vous défie
Blâmant
De me juger tordue
Ou d'éprouver les faits de mon inconséquence
Mais je n'ai de regrets que ceux de ton silence
Nous étions affamés et moi
Pomme
Mordue
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Je suis l'amante enfouie dans la nuit mensongère
Je suis le jour haï du silence éhonté
Je suis – juste un moment – le gout de liberté
Je suis dans le secret du plaisir prisonnière
Je suis l'attente enfuie d'espoirs écartelés
Je suis l'autre inconnue et l'une imaginaire
Je suis l'éternité des amours éphémères
Je suis l'associée de la duplicité
Je suis les draps froissés
Je suis seule au matin
Je suis les bras blessés
Je suis sale en chagrin
Je suis l'aventureuse
Et je suis la traîtresse

Je suis un corps donné
Je suis prise à demain
Je suis un cœur brisé
Je suis crise ou béguin
Je suis seule amoureuse
Et je suis la maîtresse
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Poésie
Liberté de parole et de voix
Révolte émotionnelle
Évidence du choix
Même en imaginant que c'est ce qui nous reste

Au milieu des tyrans qui détestent et proclament
Beaucoup de bruit pour rien
Tout au fond de nos âmes
Un peu de poésie qui déclame et proteste
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Jamais je n'aurais cru traverser tous les âges
Avec le cœur si lourd et comme écartelé
Par le temps renversé et l'amour appelé
Comme un pressentiment par delà les visages

Jamais je n'aurais pu renoncer à l'usage
De ma voix révoltée pour les mots modelés
Par l'entourage aimé et la vie morcelée
Or la voie est unique et la pause un présage

L'inspiration me voit toujours en équilibre
Au bord d'une autre idée et me suppose libre
D'avancer un peu plus vers un autre demain

La poésie est vaste et l'hémistiche étroit
Toujours en moi - Poète - il me reste je crois
Comme un pressentiment tout au creux de mes mains
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Du dedans au dehors
Je sens intensément
L'âme et la peau
Hésitante
Hésitée
Sincère
Et douce
Au geste lourd des rêveries légères
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