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EAN : 9782954761213
88 pages
TheBookEdition.Com (01/03/2018)
3.25/5   2 notes
Résumé :
Dans ce deuxième recueil, plus ardent et plus libre, Fabienne PASSAMENT explore les mythes et les rythmes.

Elle prend toutes les voix, toutes les identités, toutes les histoires pour nous les transmettre avec son cœur et son interprétation.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La poésie est une rencontre entre des mots et des images capables de provoquer des émotions, des surprises et parfois des interrogations, diront certains, ou tout simplement vous plonger dans un état proche d'une ivresse des sens. Aux premiers vers, on sent si cet état sera le notre ou si nous allons glisser comme l'eau ou le vent. Ici, c'est bien le sublime qui vous enveloppe dès les premiers mots. Il y a cette légèreté que donne le souffle de la cadence musicale des vers, accompagnée par l'intensité des mots ! Oui je me répète, des mots, encore des mots, sève de l'exercice littéraire, indispensable témoins et complices de ce que l'auteur veut nous transmettre. L'amour, le doute, la beauté, l'histoire, l'espoir, tout y passe dans une voluptueuse sarabande d'images et d'impressions. Une poésie réussie est comme un tableau, l'harmonie est partout, la douceur aussi, la violence parfois, mais qu'est-elle réellement quand elle se met au service des émotions les plus profondes, si ce n'est un cri, un aveu, celui de vivre et d'être humain, de ressentir ces vibrations intenses que nous ne maîtrisons pas, et qui font le sel de la vie. La poésie se fait frisson et inspiration, elle est là pour nous accompagner, nous aider à voir ce que l'on soupçonne sans parvenir à l'exprimer, c'est tout le travail de Fabienne Passament, et le défi est relevé.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je ressens du dégoût pour toutes les romances,
Les couchers de soleil, les dînettes fleuries,
OEil humide et flair sec, les baisers qui sourient
Pour oublier leur goût de solitude immense
Qui les jette en leurs bras, avec l'accoutumance
Et au sucre, et au sel, aux promesses qui prient
Et emprisonnent l'autre avec des gâteries
Que l'on ne ferait pas pour garder sa conscience.
Pourquoi cette impudeur ?
Comment tant se tromper ?
Et pourquoi ma froideur ?
Comment la supporter ?
Est-ce la même peur qui envahit nos coeurs ?
Je me sens écoeurée de tant de ridicule
Et d'étalage enfin de désirs sans scrupules
Au fond des yeux taris et des bouches
[qui pleurent.
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Langoureux va et vient du fantasme au réel
C'est entre toi et moi que mon désir se noue
Que mon désir se joue d'un lecteur qui avoue
Nos plaisirs retrouvés
Poésie éternelle
Mais j'ai le poids des ans ferré à mes poignets
Le silence habité s'évapore à mes lèvres
Pour finir indécent sur ma langue de fièvre
Intimités volées et secrets éloignés
Du dedans au dehors
Je sens intensément
L'âme et la peau
Hésitante
Hésitée
Sincère
Et douce
Au geste lourd des rêveries légères
Le mélange est exquis et m'a laissée perplexe
Dans la simplicité d'un présent si complexe
J'ai goûté sa douceur
Du dehors au dedans
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Ma solitude appuie son étreinte inhumaine
J'étouffe, je suffoque et je veux respirer
Muette et nue alors d'un regard pénétrée
Quand ma gorge se serre et que j'en perds haleine
La nuit m'éveille à cette absence et se prolonge
Comme un rêve oublié tout au long de mes cuisses
Communion désirée tout autant que je puisse
Dans mon coeur qui se ronge et mon lit
[qui s'allonge
Mais je n'ai pas de mot pour railler le silence
Et je reste debout et le vide s'avance
M'embrasse de ses sens
La nuit m'est avanie
J'aspire à ce baiser déposé par sa bouche
Sur mes yeux apeurés par l'aube de ma couche
Lorsque l'amour me touche
Poésie d'insomnie
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De vivre.
Accepte-les.
Accepte que mon choix
Soit bien plus courageux que la mort d’un amour.
Reconnais-moi la force et prends-la à ton tour.
Oui.
Souviens-toi de moi
Et souviens-toi de toi.
Accueille la beauté sur le bout de tes doigts,
Garde tes yeux perçants sur le monde alentour,
Sens sous ton pied dansant
Combien le temps est court
Pour devenir celui qui est au fond de toi.
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Je suis l'amante enfouie dans la nuit mensongère
Je suis le jour haï du silence éhonté
Je suis – juste un moment – le gout de liberté
Je suis dans le secret du plaisir prisonnière
Je suis l'attente enfuie d'espoirs écartelés
Je suis l'autre inconnue et l'une imaginaire
Je suis l'éternité des amours éphémères
Je suis l'associée de la duplicité
Je suis les draps froissés
Je suis seule au matin
Je suis les bras blessés
Je suis sale en chagrin
Je suis l'aventureuse
Et je suis la traîtresse

Je suis un corps donné
Je suis prise à demain
Je suis un cœur brisé
Je suis crise ou béguin
Je suis seule amoureuse
Et je suis la maîtresse
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