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Critique de Lagagne


Un livre qui fait peur !
Toutes les publicités à l'intérieur sont vraies, ont été diffusées un jour. La femme nu aux pieds de son mari pour vendre des pulls : vraie. Cette famille radieuse qui déballe ses cadeaux de Noël et découvre des fusils : vraie. Les bébés emballés pour vendre du cellophane : vraie (vu les actualités, certaines ont pris cette pub au pied de la lettre). Les gosses ultra flippant qui nous regardent avec des yeux pervers pendant qu'ils mangent une boîte de haricots : vraie.
Ca me fait froid dans le dos. Et le pire c'est que je n'ai pas forcément l'impression que les choses ont tant changé que ça. La preuve c'est qu'on se sent obligé de signaler quand, pour une fois, ce n'est pas une femme qui fait le ménage dans une pub. Ou alors les choses changent mais pour tomber dans l'excès inverse : avant il fallait montrer une femme nue pour vendre tout et n'importe quoi, maintenant ce sont les hommes qu'on déshabille. Pas sûre que ce soit mieux.
Mais en même temps la pub reflète notre société : dans les années 50/60, la femme était le plus souvent au foyer : on lui offre un aspirateur Hoover à Noël. Aujourd'hui...ben aujourd'hui c'est pas forcément mieux : elle sont toujours la principale cible pour les produits d'entretien (elles sont toujours majoritairement assignées à ces tâches), elles sont toujours les principales cibles pour les produits alimentaires (mais des trucs rapides quand même, hein, parce que maintenant en plus du ménage, des enfants et de la bouffe, elle bosse la femme), et on lui ajoute une bonne dose de mecs à poil (pour la stimuler, hein, et pour les cibles homosexuelles aussi sûrement).
Mais bon au moins on ne fait plus de pubs vantant l'allaitement avec de la bière, vantant les mérites curatives ou amincissantes de la cigarette ou bien encore de gentils noirs qui aiment se faire battre comme le chocolat.
Bon, ma critique a dérivé. Tant pis.
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