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EAN : 9782755610536
160 pages
Hugo Publishing (13/09/2012)
3.6/5   36 notes
Résumé :
" On les croirait extraites du magazine Hara-Kiri. Et pourtant, elles sont toutes authentiques, ce ne sont pas des parodies. Ce sont des réclames, des publicités, pour vendre du savon, des cigarettes, des voitures, des pulls... Que des produits grand public dont les budgets étaient gérés par de grandes agences et qui essayaient de coller à l'air du temps. Quelquefois surréalistes, très souvent machistes, parfois purement racistes, ces pubs expriment mieux que tout e... >Voir plus
Que lire après Les pubs que vous ne verrez plus jamais : 100 ans de publicités sexistes, racistes, ou tout simplement stupidesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Un livre qui fait peur !
Toutes les publicités à l'intérieur sont vraies, ont été diffusées un jour. La femme nu aux pieds de son mari pour vendre des pulls : vraie. Cette famille radieuse qui déballe ses cadeaux de Noël et découvre des fusils : vraie. Les bébés emballés pour vendre du cellophane : vraie (vu les actualités, certaines ont pris cette pub au pied de la lettre). Les gosses ultra flippant qui nous regardent avec des yeux pervers pendant qu'ils mangent une boîte de haricots : vraie.
Ca me fait froid dans le dos. Et le pire c'est que je n'ai pas forcément l'impression que les choses ont tant changé que ça. La preuve c'est qu'on se sent obligé de signaler quand, pour une fois, ce n'est pas une femme qui fait le ménage dans une pub. Ou alors les choses changent mais pour tomber dans l'excès inverse : avant il fallait montrer une femme nue pour vendre tout et n'importe quoi, maintenant ce sont les hommes qu'on déshabille. Pas sûre que ce soit mieux.
Mais en même temps la pub reflète notre société : dans les années 50/60, la femme était le plus souvent au foyer : on lui offre un aspirateur Hoover à Noël. Aujourd'hui...ben aujourd'hui c'est pas forcément mieux : elle sont toujours la principale cible pour les produits d'entretien (elles sont toujours majoritairement assignées à ces tâches), elles sont toujours les principales cibles pour les produits alimentaires (mais des trucs rapides quand même, hein, parce que maintenant en plus du ménage, des enfants et de la bouffe, elle bosse la femme), et on lui ajoute une bonne dose de mecs à poil (pour la stimuler, hein, et pour les cibles homosexuelles aussi sûrement).
Mais bon au moins on ne fait plus de pubs vantant l'allaitement avec de la bière, vantant les mérites curatives ou amincissantes de la cigarette ou bien encore de gentils noirs qui aiment se faire battre comme le chocolat.
Bon, ma critique a dérivé. Tant pis.
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Petit bilan publicitaire du 20e siècle…


Il semblerait, pour Annie Pastor, que « réclame » et « publicité » ne soient pas assimilables l'une à l'autre puisqu' « un jour, la réclame devint la pub ». Pour notre part, nous ne saurons pas vraiment ce qui différencie ces deux subtiles variations lexicales sur un même thème, et notre confusion grandira encore lorsqu'Aurélien Scholl, cité en exergue de l'ouvrage, nous fera cheminer jusqu'à l'idée selon laquelle la publicité serait peut-être aussi éternelle que Dieu le père : « Dieu lui-même croit à la publicité : il a mis des cloches dans les églises ». Mais les cloches et les églises relèvent encore du grand art, celui qui prend du temps et qui ne se dévoile pas de façon obscène à quiconque n'en veut rien savoir. Il en relève autrement pour les publicités regroupées par Annie Pastor.


Afin d'effectuer notre parcours publicitaire du siècle dernier, nous resterons en territoire connu et ne dépasserons pas les frontières des Etats-Unis et de l'Europe de l'ouest. Nous n'oserons qu'une seule fois loucher outre-occident pour jeter un oeil sur une publicité africaine afin de comprendre le concept d'ethnocentrisme propre à chaque région du monde. Toutefois, même en se cantonnant à ces seuls territoires, Annie Pastor a dû sentir sa tête tourner sous le poids des publicités récoltées. A croire que toutes n'avaient qu'un seul objectif : remporter la palme du vulgaire.


Annie Pastor nous aide à y voir plus clair en regroupant les publicités sélectionnées dans différentes catégories. le produit est parfois oublié (sauf dans le cas des armes, des voitures, de la cigarette, de l'alcool et de la pharmacie) pour n'en conserver que l'essence de leur message, qui vise à définir les concepts de « famille idéale », d' « enfant », de « femme » et d' « homme » ou qui véhicule des stéréotypes à la fois machistes ou racistes. Publicité et propagande, même combat ? Annie Pastor, en tout cas, ne cherche pas à orienter notre lecture de ces affiches. Son intervention se limite à un apport de données factuelles (on apprendra par exemple qu' « un verre de Coca-Cola contenait près de 9 milligrammes de cocaïne en 1886, un ingrédient abandonné en 1903 ») et à la traduction des textes des affiches anglophones.


Entre le rire et l'indignation, on ne sait quelle posture adopter. Les publicités regroupées dans ce livre ont perdu de leur pouvoir pour devenir l'objet de notre risée. Maintenant, admettons que nous sortions l'une d'entre elle de ce contexte pour la placer, innocemment, entre deux pages d'un magazine féminin, d'un programme télévisé ou dans une version animée à la télévision ? Aurions-nous l'oeil aussi vif et aguerri pour en stigmatiser l'idiotie, le sexisme ou le racisme ? Annie Pastor est optimiste en croyant que nous ne reverrons plus jamais les publicités de son ouvrage : certes, nous ne reverrons plus jamais CELLES-CI en question, mais nous continuons à voir tous les jours leurs rejetons, dissimulés sous une bonne couche de politiquement correct, d'hypocrisie et de manipulation douce. N'est-ce pas un niveau supérieur de l'abjection ?


Allez, haut les coeurs ! Heureusement que la publicité est là pour nous aider à nous guérir de ses maux. Cointreau, Kronenbourg, Ricard… vous prendrez bien un petit verre pour oublier tout ça, encouragé par ce superbe adage publicitaire : « Ne prenez jamais la route aussitôt après un bon repas sans un petit verre de Cointreau ». Il est des messages qui rendent vraiment nostalgiques d'un temps révolu…
Lien : http://colimasson.over-blog...
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(Chronique commune aux deux premiers tomes)
Etonnantes ces compilations de publicités (issues de la presse ou d'affiches), souvent anciennes mais parfois assez récentes. Certaines prêtent à sourire, mais c'est plus un sentiment de consternation que j'ai ressenti au fil des pages, quand les mérites de l'alcool au volant ou de l'héroïne pour les enfants sont vantés, ou quand les femmes et les noirs sont traités comme des biens au service des hommes blancs. le second tome est consacré plus particulièrement à l'image des femmes, sujet qui inspire grandement les publicitaires et pas de la plus belle des façons.
Beaucoup de publicités sont américaines, mais les principaux textes sont traduits. Par ailleurs, quelques commentaires sont parfois ajoutés, notamment en tête des différentes rubriques (sexisme, enfants, armes, tabac…), mais d'une manière générale les textes sont peu nombreux et toute la place est laissée aux images. Ces livres n'ont donc aucune ambition d'analyse mais se veulent juste des témoins d'une autre époque… pas si révolue que ça quand on voit des publicités comme celle d'une mutuelle étudiante qui passe au cinéma ces jours-ci.
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Quoi de mieux pour refléter les « mentalités » ainsi que les « préjugés » d'une société, que la publicité ? Lorsque je suis tombée sur ce bouquin, je n'ai pu m'empêcher de l'emprunter, afin de le dévorer… Malheureusement, beaucoup trop rapidement à mon goût, parce que, (grosse déception !) il y a des choses à voir, mais il n'y a pratiquement rien à lire !

Alors que je pensais découvrir une chronologie de ce publicités anciennes, je me retrouve, dans cet ouvrage, avec un contenu dispatché en différentes catégories telles que : Les cigarettes, l'alcool, le racisme, le sexisme, les armes à feu, etc. Et finalement, même si j'ai été très surprise et amusée de découvrir toutes ces publicités pour la plupart assez choquantes, je reste déçue au niveau du contenu texte qui les accompagne. C'est creux et plutôt vide de sens.

L'introduction est courte et simpliste. Et les publicités en langues étrangères ne sont même pas entièrement traduites ! Pour un livre comme celui-là, je suis carrément outrée qu'aucunes sources, ni dates ne soient citées ! On est donc en quelque sorte limité ici à un catalogue d'images, dont certaines pourraient, en effet, se passer de commentaires, tant elles sont explicites ! Mais quand même, j'ai le sentiment d'être face a du travail bâclé !

Malgré tout cela, on ne peut pas lui enlever le fait d'être plutôt distrayant étant donné que les publicités à découvrir sont assez nombreuses ! Je déplore, cependant, l'agencement des images qui accorde parfois de l'importance à certaines au détriment d'autres (qui valent pourtant le coup d'être vues en grand !)…

J'ai été tour à tour amusée, stupéfaite, éberluée, voire même carrément scandalisée devant tant d'audace publicitaire ! Et plus précisément face à celles qui vantent les qualités de l'alcool ou des armes à feu pour les enfants ! Ou encore, ces médicaments de l'époque, vendus en libre-accès qui contenaient de l'héroïne, de la cocaïne et d'autres substances interdites de nos jours. Il est absolument ahurissant de voir de telles choses ! Tout ce que l'on découvre ici peut paraitre incroyable et pourtant ça a réellement existé, il y a moins d'une petite centaine d'années, a peine !

Aussi, quand je vois ces pubs sexistes et misogynes, je ne peux que regretter que cela soit toujours en quelque sorte d'actualité aujourd'hui ! Même si cela semble moins, frappant, qu'à l'époque où ils n'hésitaient pas à comparer la femme à un animal de compagnie… ou à un faire-valoir écervelé et en totale soumission !

Au final, je dois dire, que je m'attendais a plus que ça… Car ce bouquin ne contient aucune valeur ajoutée écrite, puisqu'il n'y a aucune explications, analyses, ni contexte pour aucunes de publicités présentés. J'aurais également préféré une étude sociologique un peu plus poussée en chaque début de chapitre. Afin d'approfondir un peu le tout !

Je reste donc très mitigée sur ce livre et Je pense qu'il aisément est possible de découvrir tout cela par soi-même et plus en détail, en faisant quelques recherches sur Google.

/*\ Rendez-vous sur mon blog pour lire l'intégralité de cette critique ^^ /*\
Lien : http://www.chibigeeky.be/les..
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Ce livre très drôle a sélectionné des campagnes de pubs, pas si lointaines pour certaines, complètement absurdes ou méchantes. C'est l'excès de bêtise, de conseils compètement hallucinants pour notre monde bien policé qui rend ce recueil si amusant

Plusieurs thèmes sont traités, à commencer par la place des enfants dans la pub. Coca-Cola ou des marques de bières recommandaient l'usage de leur boisson dès le plus jeune âge ; certaines pubs étaient fortement pédophiles et les armes font d'excellent cadeaux (américains) à Noël.

Il est amusant de voir que les médicaments promouvaient la cocaïne et les drogues, que Héroïne était le nom d'un médicament de Bayer ! Les pubs pour l'alcool insistaient sur l'efficacité du « petit dernier pour la route » alors que celles pour les cigarettes mettaient en valeur leur rôle pour la protection de la gorge, contre la toux et les irritations quand elles ne valorisaient pas le rôle purement aphrodisiaque du tabac, assurant au fumeur que les femmes ne lui résisterait pas. le livre contient un florilège de pubs sexistes et machistes, la femme étant une incapable, soumise aux bellâtres ou le gardien du foyer.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Est-ce que votre mari bâille à table ?

Ah toutes ces choses que les femmes doivent supporter… De nos jours, la plupart des maris ne battent plus leur femme, mais qu’est-ce qu’il peut y avoir de plus douloureux pour un cœur sensible que de voir son mari s’ennuyer à table ? Pourtant, femme, il doit bien y avoir une raison ; si le problème vient de votre nourriture, ça s’arrange facilement. Achetez Heinz, soupe de tomate.
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Paraissez jeune

Le biocel de la peau, produit provenant de jeunes animaux.
Appliqué extérieurement redonne à la peau la jeunesse.
Cette merveilleuse substance fortement concentrée –le biocel- provenant de jeunes animaux, est maintenant contenue dans la Crème Tokalon, aliment pour la peau. Couleur Rose, préparée selon le procédé spécial du Professeur Dr. Stejskal de la Faculté de Médecine de Vienne.
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C’est chouette d’avoir une fille à la maison.
Bien qu’elle soit une tigresse, notre héros n’a pas eu besoin de lui tirer dessus pour la mettre à terre. Après avoir jeté un regard sur son pantalon « Mr. Leggs », elle était consentante pour se faire marcher dessus.
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Cette montre, en plus de donner l’heure, affiche un message selon la situation, du genre :
Poliment : « C’est l’heure d’aimer… »
Suggestif : « Chez toi, ou chez moi ? »
Tendrement : « Je t’aime »
Audacieusement : « Baisons »
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Un jour, la réclame devint la pub. Fini le hard selling frontal avec son style brutal « achetez-moi, je suis meilleur et moins cher ». La publicité a mis en scène la classe moyenne au cœur de son époque, avec comme principale idée forte l’accession au bonheur grâce à la consommation, devenant ainsi, sans le vouloir, le reflet d’une société faussement idéale et franchement caricaturale.
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Les Pubs que vous ne Verrez Plus Jamais - Annie Pastor à la Vitrine
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