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Critique de Capridegh
Voici un livre qui dormait dans ma PAL depuis très très longtemps, PAL que j'ai scindée en deux parties afin d'isoler les livres plus petits qui se liront relativement rapidement et qui ont peu de chance de rester chez moi. Je l'ai entamé sans même m'intéresser à la série qui en a été adaptée (sur TF1 si j'ai bonne mémoire ?), sans même avoir déjà lu l'auteur ni être férue de thrillers. Mais finalement, Zoo m'a beaucoup divertie, bien plus que je ne l'imaginais, non sans m'effrayer parfois par sa vérité.
Zoo ne se passe pas dans le futur, Zoo ne se passe pas sur une autre planète. Pourtant, l'espèce humaine est en grand danger. Les animaux, quels qu'ils soient, aux quatre coins du monde, deviennent de plus en plus violents et agressifs pour une raison qu'on ignore. Les tigres en Afrique dévorent les touristes, les ours aux États-Unis chassent les chasseurs, les animaux de compagnie se retournent contre leurs maîtres chéris... Oz, spécialiste new-yorkais en biologie, passionné par le comportement animal, se lance à corps perdu dans la résolution de ce mystère épais et intrigant, à coup de voyages à travers le monde qui s'achèveront jusqu'au coeur du gouvernement américain.
Avec Zoo, on ne s'ennuie pas. C'est dynamique et aussi bon et rythmé qu'une série télé addictive, la fin de chacun des chapitres nous poussant à en lire un supplémentaire. le roman reprend efficacement tous les ingrédients du blockbuster de chez Netflix. On voyage, on se captive, on s'interroge tout autant que les personnages, simples mais pas moins attachants. J'ai trouvé d'ailleurs le personnage de Oz excellent, dans son raisonnement, son implication, sa ténacité, sa vivacité. de l'action, un peu d'humour, voire d'amour, beaucoup de suspense et cette question sans arrêt : "Mais qu'est-ce qu'il se passe ?"...
Avec Zoo, on ne s'ennuie pas... beaucoup. J'ai constaté un gros milieu plus lent, une grosse longueur qui vient ralentir le rythme et la course contre la montre, effrénée et dévastatrice. C'était très regrettable, d'autant plus que les derniers chapitres, dans lesquels la lumière est enfin faite sur le phénomène jusque-là inexplicable, reprennent leur souffle pour conclure le roman rapidement, voire de façon un tout petit peu précipitée, avec cette impression qu'il ne restait plus beaucoup de papier aux auteurs pour conclure leur histoire.
Le rythme en dents de scie est venu perturber mon plaisir de lecture mais ce sont les thèmes abordés qui ont sauvé la mise. Avec la question de la place de l'homme et de l'animal dans le monde, avec l'inversion des rôles qu'on peut rencontrer entre la proie et le chasseur, Zoo affiche clairement un message écologique. Par ailleurs, comme avec toute catastrophe qui ébranle le monde et le confort des petits humains gâtés que nous sommes, à l'image de ce qu'on vit depuis deux ou trois ans, Zoo parle de société. le caractère sociétal qui découle de l'élément perturbateur et surtout, la réaction de chacun d'entre nous face à celui-ci, avec tous les comportements les plus négatifs qu'elle peut engendrer et la fatalité inévitable vers laquelle nous courrons, fait de Zoo, un thriller actuel et effrayant. C'est comme ça qu'il finit par être glaçant de vérité.
J'accorde ★ ★ ★ ✩ ✩ à Zoo. Malgré son aspect écologique et sociétal qui m'a énormément plu, Zoo me donne l'impression de ne pas autant exceller dans son côté scientifique que l'on pourrait espérer. Avec ce petit côté vulgarisation, il permet néanmoins de l'aborder d'une façon plus sereine et plus simple. Son rythme d'abord effréné, bourré de suspense, bâclé par une longueur qui couvre un bon quart du roman, roman qui se termine un peu précipitamment, est venu gâcher mon plaisir de lecture. Quel dommage et quelle frustration ! Je retiens cependant de cette aventure, aux portes de l'extinction de la race humaine, un héros qu'on n'a pas envie de quitter et qui nous bluffe par son combat, ainsi que le reflet que le roman offre de la réalité et des réflexions qu'apportent les catastrophes que nous subissons aujourd'hui.
A noter : le roman contient quelques scènes de violences animales parfois dures à supporter.
Zoo ne se passe pas dans le futur, Zoo ne se passe pas sur une autre planète. Pourtant, l'espèce humaine est en grand danger. Les animaux, quels qu'ils soient, aux quatre coins du monde, deviennent de plus en plus violents et agressifs pour une raison qu'on ignore. Les tigres en Afrique dévorent les touristes, les ours aux États-Unis chassent les chasseurs, les animaux de compagnie se retournent contre leurs maîtres chéris... Oz, spécialiste new-yorkais en biologie, passionné par le comportement animal, se lance à corps perdu dans la résolution de ce mystère épais et intrigant, à coup de voyages à travers le monde qui s'achèveront jusqu'au coeur du gouvernement américain.
Avec Zoo, on ne s'ennuie pas. C'est dynamique et aussi bon et rythmé qu'une série télé addictive, la fin de chacun des chapitres nous poussant à en lire un supplémentaire. le roman reprend efficacement tous les ingrédients du blockbuster de chez Netflix. On voyage, on se captive, on s'interroge tout autant que les personnages, simples mais pas moins attachants. J'ai trouvé d'ailleurs le personnage de Oz excellent, dans son raisonnement, son implication, sa ténacité, sa vivacité. de l'action, un peu d'humour, voire d'amour, beaucoup de suspense et cette question sans arrêt : "Mais qu'est-ce qu'il se passe ?"...
Avec Zoo, on ne s'ennuie pas... beaucoup. J'ai constaté un gros milieu plus lent, une grosse longueur qui vient ralentir le rythme et la course contre la montre, effrénée et dévastatrice. C'était très regrettable, d'autant plus que les derniers chapitres, dans lesquels la lumière est enfin faite sur le phénomène jusque-là inexplicable, reprennent leur souffle pour conclure le roman rapidement, voire de façon un tout petit peu précipitée, avec cette impression qu'il ne restait plus beaucoup de papier aux auteurs pour conclure leur histoire.
Le rythme en dents de scie est venu perturber mon plaisir de lecture mais ce sont les thèmes abordés qui ont sauvé la mise. Avec la question de la place de l'homme et de l'animal dans le monde, avec l'inversion des rôles qu'on peut rencontrer entre la proie et le chasseur, Zoo affiche clairement un message écologique. Par ailleurs, comme avec toute catastrophe qui ébranle le monde et le confort des petits humains gâtés que nous sommes, à l'image de ce qu'on vit depuis deux ou trois ans, Zoo parle de société. le caractère sociétal qui découle de l'élément perturbateur et surtout, la réaction de chacun d'entre nous face à celui-ci, avec tous les comportements les plus négatifs qu'elle peut engendrer et la fatalité inévitable vers laquelle nous courrons, fait de Zoo, un thriller actuel et effrayant. C'est comme ça qu'il finit par être glaçant de vérité.
J'accorde ★ ★ ★ ✩ ✩ à Zoo. Malgré son aspect écologique et sociétal qui m'a énormément plu, Zoo me donne l'impression de ne pas autant exceller dans son côté scientifique que l'on pourrait espérer. Avec ce petit côté vulgarisation, il permet néanmoins de l'aborder d'une façon plus sereine et plus simple. Son rythme d'abord effréné, bourré de suspense, bâclé par une longueur qui couvre un bon quart du roman, roman qui se termine un peu précipitamment, est venu gâcher mon plaisir de lecture. Quel dommage et quelle frustration ! Je retiens cependant de cette aventure, aux portes de l'extinction de la race humaine, un héros qu'on n'a pas envie de quitter et qui nous bluffe par son combat, ainsi que le reflet que le roman offre de la réalité et des réflexions qu'apportent les catastrophes que nous subissons aujourd'hui.
A noter : le roman contient quelques scènes de violences animales parfois dures à supporter.
