Mata Hari, condamnée pour espionnage au profit de l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale et fusillée en 1917, devrait-elle être réhabilitée?
Plusieurs enquêtes ont démontré qu'elle fut la victime des services secrets allemands pour qui ele avait travaillé un temps avant de rejoindre les Français. Ceux-ci ont accrédité l'idée qu'elle était un agent double alors qu elle n'apporta en réalité aucune information fiable que ce soit aux Allemands ou aux Français.
Mata Hari aurait donc été condamnée dans un procês falsifié à des fins uniquement "patriotiques".
Jusqu'en 1923, de fausses preuves ont régulièrement été fabriquées pour faire condamner des innocent et rendre acceptables les conditions difficiles de la guerre pour l'opinion publique. Le patriotisme, alors, justifiait tous les mensonges.
Afin de réhabiliter la mémoire de cette artiste mythique, une requête en révision de sa condamnation a été déposée au ministère de la Justice en 2001 par un avocat parisien, Maitre Thibault de Montbrial, au nom de la fondation hollandaise Mata Hari à Leeuwarden (Pays-Bas), lieu de naissance de la danseuse. Mais demande a été rejetée par l'Etat français...
Cette végétation luxuriante, ces oiseaux aux couleurs éclatantes, ces fleurs aux parfums envoûtants... Tout cela n'était qu'un décor de théâtre où se jouait la pire des tragédies ! Depuis des décennies, les massacres de succèdent sur cette île où les villages entiers étaient rasés et des populations décimées... Au nom de quoi ? Du profit et de la soif de pouvoir. Mes compatriotes hollandais maintenaient les populations sous leur joug, pour piller les richesses de ces terres fertiles.
Finalement quel crime ai-je commis si ce n’est d’avoir trop aimé ? (Mata Hari lettre à son dernier amant, Vadim Massloff)
« Ah voici notre merveilleuse danseuse ! Avec mon assistant, nous étions en train de réfléchir à la publicité annonçant votre représentation et nous nous demandions si vous aviez un nom de scène ….
- A Java on m’appelait « Mata Hari », ce qui signifie « l’œil du jour ».
- Oh, l’astre solaire ! Il ne pouvait en être autrement … »
(Emile Guimet et Margaret Zelle Mac Leod)
"On s'extasie toujours sur la première idylle, mais quoi de plus beau qu'un coeur qui renaît de ses cendres et se met à briller de mille feux pour son dernier amour ?"