La première gorgée fut grandiose. Un peu forte, un peu "piquante", mais admirable d'équilibre et de bouquet. Je regardais Gérard du coin de l'oeil. Il n'y a pas si longtemps, il s'était vanté de ne pas aimer le whisky. Mais la vieille taupe poursuit son chemin. La vérité finit toujours par sortir au grand jour. Il sembla apprécier. La deuxième gorgée, plus douce, plus arrondie, l'amena à formuler un doux aveu : il aimait. Dès lors, la béatitude s'empara de nous.