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« Royalement vôtre » est le premier roman de Pauline de Vençay. le scénario s'inscrit dans un espace, la Vendée, et une époque, les Cent Jours du printemps 1815.
Une famille d'aristocrates quitte Paris pour fuir Napoléon et rejoint son château de Vendée. le marquis de Brétigues emploie un nouveau maître d'hôtel, Emile. Très vite, le comportement d'Emile intrigue le marquis. Ne joue-t-il pas merveilleusement du clavecin avec Henriette, la fille du marquis. Il excelle en escrime quand il échange des passes d'armes avec Côme et Edouard, les frères d'Henriette.
Un souper au château rassemble les notabilités et aristocrates de la région. Un invité, le comte de Triec, paraît reconnaître Emile. L'histoire commence et se noue autour des intrigues politiques et de l'espionnage mené par les émissaires de Napoléon. Un complot contre l'Empereur se trame et Charles-Louis Schulmeister espionne au service de Napoléon. le comte de Triec joue double jeu, il a déjà trahi le duc d'Enghien. La disparition d'Emile intrigue les enfants du comte, ils se lancent à la recherche du maître d'hôtel. L'empereur part affronter les souverains européens à Waterloo.
Ce roman pour la jeunesse est tonique. L'intrigue connaît des rebondissements mais conserve son fil conducteur : le mystère qui entoure Emile. La toile de fond historique, bien que complexe, se resserre sur le combat que se livre les aristocrates et les agents de Napoléon. Certes, la pagination d'un livre pour la jeunesse est limitée, ici à 196 pages. Elle contraint l'auteur à quelques accélérations de l'intrigue pour maintenir le rythme (l'évasion d'Emile est d'une facilité déconcertante). L'engagement des enfants du marquis est courageux, il est propre à faciliter le transfert des jeunes lecteurs vers des « héros » qui connaissent le succès. La fin du roman relève du conte de fée. le roi Louis XVIII, après Waterloo se déplace en personne au château du marquis. Henriette connaît un mariage princier avec Emile … La citation de Victor Hugo qui introduit le roman, imprime à l'histoire d'Emile sa part de « détails » dans l'Histoire d'une province, la Vendée. C'est là le domaine réservé de l'auteur.
« Royalement vôtre » est un bon roman pour la jeunesse. de facture classique, il n'innove pas par sa construction mais conserve un rythme et un intérêt maintenus à la lecture. La langue est accessible et travaillée. Néanmoins, un lexique permettrait de cerner une période historique complexe. le livre est édité par Pierre Tequi, maison d'édition catholique dans la collection « Défi ».
Merci à Babelio et aux éditions Pierre Tequi pour cette découverte.
Critique de Patmarob
« Royalement vôtre » est le premier roman de Pauline de Vençay. le scénario s'inscrit dans un espace, la Vendée, et une époque, les Cent Jours du printemps 1815.
Une famille d'aristocrates quitte Paris pour fuir Napoléon et rejoint son château de Vendée. le marquis de Brétigues emploie un nouveau maître d'hôtel, Emile. Très vite, le comportement d'Emile intrigue le marquis. Ne joue-t-il pas merveilleusement du clavecin avec Henriette, la fille du marquis. Il excelle en escrime quand il échange des passes d'armes avec Côme et Edouard, les frères d'Henriette.
Un souper au château rassemble les notabilités et aristocrates de la région. Un invité, le comte de Triec, paraît reconnaître Emile. L'histoire commence et se noue autour des intrigues politiques et de l'espionnage mené par les émissaires de Napoléon. Un complot contre l'Empereur se trame et Charles-Louis Schulmeister espionne au service de Napoléon. le comte de Triec joue double jeu, il a déjà trahi le duc d'Enghien. La disparition d'Emile intrigue les enfants du comte, ils se lancent à la recherche du maître d'hôtel. L'empereur part affronter les souverains européens à Waterloo.
Ce roman pour la jeunesse est tonique. L'intrigue connaît des rebondissements mais conserve son fil conducteur : le mystère qui entoure Emile. La toile de fond historique, bien que complexe, se resserre sur le combat que se livre les aristocrates et les agents de Napoléon. Certes, la pagination d'un livre pour la jeunesse est limitée, ici à 196 pages. Elle contraint l'auteur à quelques accélérations de l'intrigue pour maintenir le rythme (l'évasion d'Emile est d'une facilité déconcertante). L'engagement des enfants du marquis est courageux, il est propre à faciliter le transfert des jeunes lecteurs vers des « héros » qui connaissent le succès. La fin du roman relève du conte de fée. le roi Louis XVIII, après Waterloo se déplace en personne au château du marquis. Henriette connaît un mariage princier avec Emile … La citation de Victor Hugo qui introduit le roman, imprime à l'histoire d'Emile sa part de « détails » dans l'Histoire d'une province, la Vendée. C'est là le domaine réservé de l'auteur.
« Royalement vôtre » est un bon roman pour la jeunesse. de facture classique, il n'innove pas par sa construction mais conserve un rythme et un intérêt maintenus à la lecture. La langue est accessible et travaillée. Néanmoins, un lexique permettrait de cerner une période historique complexe. le livre est édité par Pierre Tequi, maison d'édition catholique dans la collection « Défi ».
Merci à Babelio et aux éditions Pierre Tequi pour cette découverte.
