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Critique de bina


Ce livre a un style très particulier. Il fait penser à un long monologue. Il s'agit en fait du discours du peintre Henry MacAlpine à William Nasmyth lorsque celui-ci vient se faire faire son portrait. Nous devinons les paroles du modèle à travers les reprises du peintre.
Ce critique a longtemps dominé le milieu artistique londonien, en imposant ses goûts, en faisant la pluie et le beau temps dans le milieu des peintres, construisant ou détruisant des carrières. Cette fois, c'est lui qui est largement dominé dans l'échange avec son ''ami''. On découvre au fil de la lecture que le peintre a tout fait pour faire venir le critique sur l'ile de Houat, où il réside depuis quatre ans. Ce portrait est l'occasion pour lui de revenir sur ses années londoniennes, d'analyser ce qu'il a vécu, la place qu'il occupait dans le milieu artistique, surtout vis à vis de William Nasmyth. Et on découvre les intrigues, les petitesses qui fleurissent, et les jugements de la société de l'époque (début XXes). Dans ce contexte où la religion et la morale ont la part belle, le mode de vie et la rumeur ont leur mot à dire. Les suicides dans la tamise ou par pendaison en découlent directement.
Henry MacAlpine le sait, qui a préféré fuir Londres pour s'installer et vivre dans une société loin du monde des arts. Et construire sa vengeance. Il tient maintenant le critique entre ses mains, jusqu'à le conduire en haut d'une falaise un jour de tempête....
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