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Critique de bdelhausse


Premier tome d'une série qui "sent bon les BD des années 90", le Baron fantôme emmène le lecteur dans l'Amérique latine des contras et des luttes d'indépendance orchestrées par la CIA. Pecau ajoute pas mal d'éléments de SF ou de fantastique et il met le paquet pour que la mayonnaise prenne.

Le personnage principal, Walter Duncan, fait partie d'une agence américaine affiliée à la CIA. Stargate. Les agents de cette agence ont le pouvoir de manipuler le hasard. Grâce à des cartes, sortes de tarots, ces agents peuvent manipuler le hasard. En l'occurrence, ils peuvent jouer sur l'ensemble des possibles qui s'offrent à tout un chacun à chaque situation. Là où vous et moi n'aurions pas le choix, eux peuvent s'octroyer -par exemple- la chance d'avoir les feux de circulation bloqués au vert, ou l'oportunité de voir un chemin qui n'existait pas vraiment 10 minutes plus tôt.

Walter Duncan, agent désabusé, doit s'enfoncer dans la jungle guatémaltèque pour aller rechercher une collègue, mais aussi pour mettre fin aux activités du Baron fantôme, ancien de Stargate. On ne va pas tortiller du croupion longtemps. Ce scénar a de francs airs d'Apocalypse Now... Dans la hiérarchie de Stargate, Walter Duncan est un valet, soit relativement haut placé. Plus on est haut, plus les pouvoirs sont importants.

Comme je le disais, BD années 90 de chez Delcourt. C'est estampillé, millésimé. Pécau a bien bossé son sujet. C'est bien amené, pas (trop) indigeste et plaisant à lire. Pas de mal de tête au programme. C'est souvent un risque avec les univers très spéciaux, pour lesquels les rappels sont incessants et bouffent le récit. Pas de cela ici, donc.

Côté dessin, c'est OK. Cela se laisse aussi regarder. J'avais craint que cela soit assez verbeux, pour expliquer l'univers au lecteur, mais c'est largement supportable avec pas mal de cases, voire de planches, avec un minimum de texte. J'aime bien quand l'image se suffit à elle-même et n'a pas besoin de texte pour être comprise. Au-delà de ça, on perçoit bien l'étendue des possibilités qui s'offre aux auteurs. C'est riche, pour peu que cela soit maîtrisé. A suivre, donc.
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