Pour tout bagage... on a vingt ans chantait
Léo Ferré. Poète présent tout le long de l'ouvrage. Dans le bagage de
Patrick Pécherot ça fourmille de l'actualité des années 70, des références musicales et autres, comme les objets disparus. Mais comment se rappelle-t-il tout ça ? 1974 : Ils étaient cinq ados à vouloir changer le monde, à vouloir faire comme la bande d'anarchistes. Mais leur coup à foiré et un homme est mort. Quarante-cinq ans plus tard, un fait les ramène sur leurs jeunesses insouciantes. On pourrait presque dire qu'ont-ils fait de leurs illusions ? Je suis impressionnée par la verve, l'écriture flamboyante et visuelle ainsi que les connaissances multiples de l'auteur (Je m'en étais déjà régalé avec
Les brouillards de la butte) même si parfois il n'est pas facile d'être toujours dans son tourbillon. Un grand merci à Masse Critique et aux éditions Gallimard.
Pour tout bagage on a vingt ans
On a une rose au bout des dents
Qui vit l'espace d'un soupir
Et qui vous pique avant d'mourir
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