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Critique de Libellule41


La relation entre Paul Merleau et Clara Lafontaine commence d'une façon plutôt banale. le jeune français de 16 ans part passer ses vacances d'été chez son correspondant allemand qui réside dans la petite cité bavaroise de Kehlstein, et où il fait la connaissance de Clara. Ce sont les années 60, une époque où ce type d'échanges était courant et encouragé, et où des idylles romantiques naissaient au sein de la jeunesse franco-allemande, mais restaient souvent éphémères.
Les deux adolescents qu'évoque ici Pierre Péju sont peu ordinaires; solitaires, ils ont tous deux une passion, le jeune français pour le dessin, la jeune allemande pour la photographie. Ils ont surtout tous deux un lourd passé familial.
Cette relation , née dans l'éphémère sur les bords d'un lac de Bavière pendant l'été 1963, le restera , mais pas dans le sens où ce terme s'entend généralement..... Car si Paul et Clara ne vivront jamais ensemble, n'essaieront même pas d'approfondir leur lien, ils vont rester toute leur vie sur une étrange fascination.
On pourrait aussi beaucoup écrire sur les thèmes évoqués dans ce roman, l'amour et la haine, la guerre et la paix, l'art, la solitude,; et puis aussi sur ce titre évocateur d'un conte tragique qui, en quelque sorte enserre le récit comme pour lui donner un contour, une cohésion
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