Quand le nombre s'éclaire
que le disparition s'annonce
regarde-moi entrer dans la terre
je reviens
Les jours se déroulent comme une succession de vérités tragiques.
Ici l'hiver s'appelle sédentarité s'appelle solitude.
En haut, les astres n'ont pas besoin du ciel pour croire.
Toute ta vie tu chercheras à reproduire l'organicité des plantes, leur nouage à la terre, leur propension à se lier au cosmos. Tu envies leur résilience, leur manière de s'acclimater, leur aisance à tendre vers la mort.
Nous habitons un dommage immaculé, nous habitons l'articulation entre l'amour et la violence, nous habitons la fracture du dicible.