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Critique de jamiK
Pierre Pelot, dans cette série de western, ne se cantonne pas aux clichés du genre, il en est même très loin. C'est avant tout un récit d'atmosphère, avec des grands espaces, on est dans le fin fond de l'Arkansas, avec des paysages de verdure et de montagne, les tensions entre les personnages sont très marquées, c'est un thriller psychologique, il y a assez peu de fusillades, de cavalcades. Il apporte un soin particulier à ses descriptions, il appuie sur les moments de silence, d'échanges de regards, de relations, c'est bien écrit, on ressent l'influence de John Steinbeck. On a l'impression que l'écrivain se sent à l'étroit dans un genre alimentaire, mais il parvient tout de même à faire ressortir son talent, son ambition littéraire. Cet épisode de Dylan Stark n'est sans doute pas le plus épique, notre héros va se retrouver dans une communauté isolée, qui voudrait croire que la guerre de sécession n'est pas encore finie, les personnages entre eux n'ont pas de vraies relations, c'est un groupe hétéroclite et Dylan tente de s'y faire une place dans le but de trouver la trace de ceux qui ont tué ses parents. Je ressors de cette lecture vraiment enthousiaste, cette série qui ne paye pas de mine, avec ses épisodes brefs, se révèle vraiment sympathique. Je pense que ma route avec Dylan Stark ne s'arrêtera pas là.
