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Critique de Foxfire


Le post-apo est un registre moins uniforme que ce qu'on pourrait penser de prime abord. Si la plupart des romans relevant de ce registre offrent souvent les mêmes paysages désolés, la même vision pessimiste et violente du futur, il y a une multitude de façons de traiter le post-apo. de l'émotion de "la route" de McCarthy aux réflexions exigeantes du "silence de la cité" de Vonarburg en passant par la violence ludique de "Blue" de Houssin, il y a plus d'une façon de s'emparer de cet environnement narratif. Ce 1er voelt des 'Hommes sans futur" serait plutôt à ranger du côté des oeuvres de pur divertissement, ce qui correspond très bien à la note d'intention de cet éditeur que je découvrais ici French Pulp (tout est dit dans le nom de cette maison d'édition quant à ses intentions).

Si Pelot expose de façon intéressante et loin d'être superficielle l'environnement dans lequel va se dérouler le récit, il choisit de raconter son histoire de manière résolument ludique.
Le récit commence d'ailleurs comme un bon vieux western de série B avec un desperado solitaire qui débarque dans une bourgade poussiéreuse. Une atmosphère western qui sera conservée tout au long du récit, la chevauchée étant remplacée ici par une course-poursuite en voiture. On aura même droit au grand classique westernien de la scène du bâtiment assiégé.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman. le récit est mené tambour battant, l'auteur parvient à renouveler régulièrement son intrigue alors que cette traque aurait vite pu tourner en rond. Les personnages sont bien campés et tous attachants à leur façon, les seconds rôles sont très réussis et on les imagine très bien incarnés par des seconds couteaux de série B, des gueules comme on en voit plus beaucoup dans le cinéma d'aujourd'hui.

Je remercie Babelio et les éditions French pulp pour ce très bon post-apo dont je lirai la suite avec plaisir.
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