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Critique de ephialte


Dans ce roman dystopique publié en 1975, d'un point de vue écologique la froidure humide est installée, le ciel est couvert et nimbé d'une teinte tirant sur le rouge, d'un point de vue socio-politique le monde est divisé entre les socialistes et les capitalistes, opposition exacerbée localement par la lutte violente entre les anarchistes et les fascistes. Tout s'écroule autour du Dr Daniel Keyes, psychiatre, de Jorge Das Vila, anarchiste en cavale, de Serge Lovskovitch, commissaire de police qui assiège un immeuble infesté de fascistes, et de Paul-Marie Saint-Jenet, gouverneur sans vraie conviction et prisonnier de son statut.
La situation post-apocalyptique bouche tout horizon, tout havre, tout ailleurs dans un déchainement comme mythologique, une menace colorée dans un discret clin d'oeil à Lovecraft. Les personnages désirent autre chose, une autre vie, mais ils sont enfermés dans les conditions d'une malédiction qu'ils ont créées vers la fin du monde, de l'espèce. L'histoire est vraiment pessimiste, proche de Jean-Pierre Andrevon par cet enlisement écologique, ce trou stérile qui oppresse l'humanité baignée dans le feu nucléaire, la solitude et l'ignorance, la disparition de tout idéalisme cristallisée dans le présent égoïste aux conséquences métaphysiques. C'est une allégorie de notre société, de l'irresponsabilité, de l'inadaptabilité insensée face à une fragile réalité.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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