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Critique de Yanoune
Monsieur Malaussène... retour sur la tribu Malaussène...
Pitch :
Belleville se fait démolir petit à petit...huissier expropriation, les promoteurs s'en donnent à coeur joie.. bien sûr les Malaussène luttent à leur manière... inventent et aident... de nouveau habitants rejoignent la tribu, Cisou La neige parce que comme on dit dans son Auvergne natale cinq sous n'en font pas six et pour la neige là c'est une autre histoire, Ramon est bien au courant... Suzane 'o z'yeux'bleu une dresseuse de Zèbre... Clara, qui se remet doucement de son deuil...
Verdun hurle toujours sauf avec la nonne Gervaise, sûrement un truc de famille... Gervaise qui découvre la famille d'adoption de son père Thian, entre deux planques, elle est sur une affaire (ça aussi c'est de famille), ses michetoneuses repenties disparaissent l'une après l'autre ....
Et Benjamin dans tout ça ?
Bin lui se pose des questions... il est en congé maladie de longue durée... vu ce qu'il s'est passé dans le dernier la Reine Zabo n'a pas eu trop le choix... mais lui et bien il est entre deux eaux.. la jubilation et la peur la plus primaire... le bonheur et le doute le plus profond... Parce que voyez-vous Julie, sa Julie a un petit habitant dans son giron... un petit squatteur...
Pour autant au milieu de ce bonheur et de cette tribu agrandie, une chose demeure... s'il faut un coupable pour une chose ou une autre dans Paris... et bien ça sera lui... lui et personne d'autres...
Mais pourquoi les étoiles s'acharnent ?
Comme il est triste ce Malaussène... Mélancolique, et terrible...
Et pourtant le sujet est la maternité... l'héritage, tant génétique que symbolique...
Les mères pullulent dans ce romans, d'une manières ou d'une autre, les pères génétiques ou d'adoption, spirituels...
Et les enfants qu'ils laissent tous dans leur sillage.. les enfants qui vont faire leur tour de chagrin, pour une raison ou pour une autre, objet, héritier, aimé, désiré...
l'héritage...
Tant de niveau.. tant de piste... tant de souffrance... souvenirs...
La maternité et le cinéma...
Pennac après avoir écrit sur les écrivain et les éditeurs, le voilà avec les cinéastes, les cinéphiles et les distributeurs, les critiques et tous les autres... le cinéma au coeur d'un Zébre... avec le Roi des mort vivants... là-aussi tout une histoire d'héritage, le physique et puis l'autre... les autres...
D'ailleurs pour les films cités, et bien faut un minimum de culture cinématographique... un minimum, on est dans le culturel (c'est juste pour prévenir)....
Le style Pennac est toujours là, et j'ai été heureuse de retrouver les Malaussène.. vraiment.. et pourtant... il y a quelque chose, je me suis retrouvée à sauter des pages, quelques unes, je n'y croyais pas, je n'y croyais plus.. des longueurs, quelque chose dans le téléphoné (et pour tant et tant de chose), et le téléphoné avec les Malaussène me chagrine un peu... un manque ou un trop plein, je ne saurais dire... émotion et lassitude mêlées... soupirs lassés et rires francs...
Un côté repas de familles, où l'on se rend compte que la grand-mère diminue, est moins en forme, où l'on voit tous les problème de l'autre, mais où l'on rit quand même et qu'on se laisse aller..
la nostalgie avant l'heure... les souvenirs d'avant... et la tristesse un peu en rentrant chez soi de se rendre compte que quand même, la pente est descendante...
Pitch :
Belleville se fait démolir petit à petit...huissier expropriation, les promoteurs s'en donnent à coeur joie.. bien sûr les Malaussène luttent à leur manière... inventent et aident... de nouveau habitants rejoignent la tribu, Cisou La neige parce que comme on dit dans son Auvergne natale cinq sous n'en font pas six et pour la neige là c'est une autre histoire, Ramon est bien au courant... Suzane 'o z'yeux'bleu une dresseuse de Zèbre... Clara, qui se remet doucement de son deuil...
Verdun hurle toujours sauf avec la nonne Gervaise, sûrement un truc de famille... Gervaise qui découvre la famille d'adoption de son père Thian, entre deux planques, elle est sur une affaire (ça aussi c'est de famille), ses michetoneuses repenties disparaissent l'une après l'autre ....
Et Benjamin dans tout ça ?
Bin lui se pose des questions... il est en congé maladie de longue durée... vu ce qu'il s'est passé dans le dernier la Reine Zabo n'a pas eu trop le choix... mais lui et bien il est entre deux eaux.. la jubilation et la peur la plus primaire... le bonheur et le doute le plus profond... Parce que voyez-vous Julie, sa Julie a un petit habitant dans son giron... un petit squatteur...
Pour autant au milieu de ce bonheur et de cette tribu agrandie, une chose demeure... s'il faut un coupable pour une chose ou une autre dans Paris... et bien ça sera lui... lui et personne d'autres...
Mais pourquoi les étoiles s'acharnent ?
Comme il est triste ce Malaussène... Mélancolique, et terrible...
Et pourtant le sujet est la maternité... l'héritage, tant génétique que symbolique...
Les mères pullulent dans ce romans, d'une manières ou d'une autre, les pères génétiques ou d'adoption, spirituels...
Et les enfants qu'ils laissent tous dans leur sillage.. les enfants qui vont faire leur tour de chagrin, pour une raison ou pour une autre, objet, héritier, aimé, désiré...
l'héritage...
Tant de niveau.. tant de piste... tant de souffrance... souvenirs...
La maternité et le cinéma...
Pennac après avoir écrit sur les écrivain et les éditeurs, le voilà avec les cinéastes, les cinéphiles et les distributeurs, les critiques et tous les autres... le cinéma au coeur d'un Zébre... avec le Roi des mort vivants... là-aussi tout une histoire d'héritage, le physique et puis l'autre... les autres...
D'ailleurs pour les films cités, et bien faut un minimum de culture cinématographique... un minimum, on est dans le culturel (c'est juste pour prévenir)....
Le style Pennac est toujours là, et j'ai été heureuse de retrouver les Malaussène.. vraiment.. et pourtant... il y a quelque chose, je me suis retrouvée à sauter des pages, quelques unes, je n'y croyais pas, je n'y croyais plus.. des longueurs, quelque chose dans le téléphoné (et pour tant et tant de chose), et le téléphoné avec les Malaussène me chagrine un peu... un manque ou un trop plein, je ne saurais dire... émotion et lassitude mêlées... soupirs lassés et rires francs...
Un côté repas de familles, où l'on se rend compte que la grand-mère diminue, est moins en forme, où l'on voit tous les problème de l'autre, mais où l'on rit quand même et qu'on se laisse aller..
la nostalgie avant l'heure... les souvenirs d'avant... et la tristesse un peu en rentrant chez soi de se rendre compte que quand même, la pente est descendante...
