Monsieur Malaussène

Alors que les trois premiers tomes de la Saga Malaussène se suivaient régulièrement avec une parution tous les deux ans, ce quatrième volume a mis six ans avant de pointer le bout de son nez. Et vu qu'il est plus long que les autres (plus de 600 pages, quand même !), ça se comprend. C'est sans doute le volume qui m'a le plus secouée en tant que lectrice, car Daniel Pennac ne nous ménage pas, nous, ses lecteurs : les rebondissements se succèdent à vitesse grand V, et les mauvaises nouvelles pleuvent tel le déluge sur nos personnages adorés. Dès le début, le ton est donné : attendez-vous à un choc ! Mais les émotions, chez Pennac, aiment jouer aux montagnes russes, et le rire n'est jamais bien loin. Je me suis encore bien amusée dans cette histoire loufoque et tordue, surtout que l'auteur nous malmène autant qu'il nous bichonne : il sait que ses lecteurs aiment ses personnages, même secondaires, et il prend bien soin de tous les faire participer à la fête. Ah, Marty et Berthold, quelles bonnes tranches de rigolade vous me servez à chaque fois ! Des petits nouveaux font aussi leur apparition, notamment chez les flics, pour notre plus grand plaisir. J'ai donc encore une fois beaucoup aimé cette tranche de vie de la tribu Malaussène, et évidemment, je n'ai à la bouche qu'un refrain, à l'instar des mômes de ladite tribu : "La suite ! La suite !".
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