AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Cath_perrin


Le livre ouvre sur un chapitre d'anthologie, Pépère terrorise Kébir, en lui reprochant de ne pas avoir fait le ménage dans l'escalier.
« - C'est important, le ménage, mon petit.
Il explique les choses
— Une chambre bien rangée, c'est une tête bien claire ».

Pépère est un méchant (un vrai) digne de la saga des Malaussène et même si ce n'est pas difficile de trouver qui il est, c'est un des points forts du roman.

L'écriture de Pennac est bien là. Je la savoure, ainsi que les coups de patte aux éditeurs quand Benjamin est chargé de dire à Alceste qu'il a trop forcé sur le réalisme magique alors que c'est pour éditer un ouvrage qui fera parler de lui que la publication de Leur très grande faute est repoussée. Sans oublier les hommes d'affaires, les religieux ou encore les hommes politiques.

Et puis, le récit s'effiloche, chapitres que j'ai du mal à rattacher dans la chronologie (aucun repère), explications que je n'avais pas demandées : la vie de la mère de Benjamin, la théorie du Petit sur cette dernière, comment faisait Pastor pour faire avouer les malfrats.
Les Malaussène sont, un point c'est tout. La psychologie n'a pas sa place ici.

Grâce au début du livre et à l'écriture de Daniel Pennac, j'ai eu plaisir à lire ce livre. Je reste pourtant sur une déception, sans doute à cause d'une conclusion ratée (mais avec un coup de théâtre, quelques lignes avant la fin).

Lien : https://dequoilire.com/le-ca..
Commenter  J’apprécie          361



Ont apprécié cette critique (33)voir plus




{* *}