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sur 338 notes
Ah ! quelle tribu que la tribu Malaussène !

Je m'étais promis de relire toute la saga Malaussène. Si, si, cela fait pas mal de temps que j'y pense. Mais voilà, il y a toujours une autre tentation livresque qui se présente.
Et puis, Monsieur PENNAC, sans prévenir personne, sort le DERNIER de la saga MALAUSSENE. Hum ! bon, bon, bon…

Qu'est-ce que je fais ? Je relis les romans précédents ou je me jette sur le dernier ? Quel dilemme ! Et bien j'ai craqué ! Je n'ai pu résister de dévorer le 8ème volume ! Que dis-je ! de me délecter. de me lécher les babines à chaque page. de m'esclaffer ! de retrouver la tribu et de vivre des aventures avec eux. de tout cela, j'avais trop hâte.

Et alors ? me direz-vous !

C'est une Bombe ! Que dis-je ? Une Apothéose ! une Explosion ! Ce fut une grande joie et que du bonheur que de retrouver la verve de Monsieur Daniel PENNAC.

J'avais peur de ne pas m'y retrouver. Pensez-donc ! Depuis le temps ! Mais non, j'ai réussi à suivre. D'autant plus qu'il y a un arbre généalogique qui permet au lecteur de se remémorer les personnages et situations des précédents volumes.

Il y a un petit air de nostalgie dans ce dernier opus.

Mais quelle fin, Mesdames et Messieurs ! JUBILATOIRE, EXPLOSIVE.

Ah mais non, je ne vous en dirai pas plus. Un livre de Monsieur PENNAC ne se résume pas ! Il se lit, il se dévore, il se digère ! C'est un langage, tout un univers, autour de Benjamin MALAUSSENE, rebaptisé Bouc-Emissaire, car tout l'accuse lors de crimes qu'il n'a bien sûr pas commis? Sûr ça ? Car le Commissaire LEGENDRE est loin d'en être convaincu. Sacré Commissaire ! Je vous l'ai dit, le parfait Bouc-Emissaire. Si vraiment vous voulez en savoir plus, allez chercher conseil auprès de votre libraire. Je suis certaine que vous ressortirez avec un PENNAC sous le bras.

D'ailleurs, à ce propos, vous m'avez fait passer bien des nuits blanches Monsieur PENNAC, à vous relire. Et oui, parce que OUI, j'ai lu le dernier, « Terminus Malaussène ». Mais après, j'ai eu envie de relire les autres volumes. Ca, c'est l'effet PENNAC.

Et vous, petit(e)s veinard(e)s qui allez découvrir la série pour la première fois… je vous envie, vous ne pouvez pas savoir.

M'enfin ! à vous de voir.

Ps : Merci Monsieur Daniel PENNAC pour m'avoir procuré autant de plaisir à vous lire.
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Les Malaussène, c'est comme les meilleurs amis, tu ne les lis pas pendant quelques temps et dès que tu les revois, la lecture reprend comme si nous nous étions jamais quittés.
Pas besoin de résumé ; en effet, l'histoire d'un kidnapping qui dégénère est le prétexte à retrouver chaque membre de la tribu, leur côté décalé, leurs failles, leurs forces, leur solidarité, leur amour familial et amical et leur grain de folie.
Quel plaisir de retrouver l'écriture, le ton ironique, l'humour, les personnages et surtout l'humanité de Daniel Pennac.
Il parait que c'est le dernier ? On verra, gardons espoir.
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Adieu. Monsieur le Professeur, on ne vous oubliera jamais….
Ça non, alors ! Car à travers la tribu Malaussène qui nous a amusés, fascinés, éberlués, transportés, depuis quoi ?, une quarantaine d'années peut-être avec des escales plus ou moins longues, vous avez su attendrir les lecteurs avec cette famille foutraque mais aimante et solidaire, vous avez su aussi vous adapter aux changements sociétaux en recomposant sans cesse cette famille, ou en introduisant par exemple les nouvelles technologies, mais surtout vous nous avez parlé de nous, de notre monde, de la violence sournoise qu'elle peut contenir comme ce vieux Pépère capable de galvaniser ses jeunes troupes grâce au langage, ou comme tous ces politicards prêts à tout pour s'offrir fric et gloire. Et j'en oublie volontairement pour laisser aux futurs lecteurs de votre grande famille, la joie de découvrir toutes ses tribulations et combats.
Quant à la fin de cette saga, elle est comment dire ? Explosive ! Oui, car elle finit sur des révélations inouïes et laissent la porte ouverte à l'interprétation. Bien malin, le professeur !


« Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent.
Quand j'ai appris que c'était Pépère qui avait fait le coup, j'ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l'être humain est capable. »
Benjamin Malaussène
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Le livre ouvre sur un chapitre d'anthologie, Pépère terrorise Kébir, en lui reprochant de ne pas avoir fait le ménage dans l'escalier.
« - C'est important, le ménage, mon petit.
Il explique les choses
— Une chambre bien rangée, c'est une tête bien claire ».

Pépère est un méchant (un vrai) digne de la saga des Malaussène et même si ce n'est pas difficile de trouver qui il est, c'est un des points forts du roman.

L'écriture de Pennac est bien là. Je la savoure, ainsi que les coups de patte aux éditeurs quand Benjamin est chargé de dire à Alceste qu'il a trop forcé sur le réalisme magique alors que c'est pour éditer un ouvrage qui fera parler de lui que la publication de Leur très grande faute est repoussée. Sans oublier les hommes d'affaires, les religieux ou encore les hommes politiques.

Et puis, le récit s'effiloche, chapitres que j'ai du mal à rattacher dans la chronologie (aucun repère), explications que je n'avais pas demandées : la vie de la mère de Benjamin, la théorie du Petit sur cette dernière, comment faisait Pastor pour faire avouer les malfrats.
Les Malaussène sont, un point c'est tout. La psychologie n'a pas sa place ici.

Grâce au début du livre et à l'écriture de Daniel Pennac, j'ai eu plaisir à lire ce livre. Je reste pourtant sur une déception, sans doute à cause d'une conclusion ratée (mais avec un coup de théâtre, quelques lignes avant la fin).

Lien : https://dequoilire.com/le-ca..
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Triste!!!…
je suis triste parce que je vais quitter la tribu Malaussène. En effet, je viens de terminer le tome 8 de la saga (qui est aussi le tome 2 de la mini-série « Le Cas Malaussène »)

Dans ce second opus de la mini-série « Le cas Malaussène », nous continuons de suivre les conséquences du rapt de Lapieta (homme d'affaires). Rappelons-nous : Rapt organisé par le fils lui-même et trois membres de la tribu Malaussène.
Mais les jeunes se font doubler par une bande de pro qui en profite pour leur voler Monsieur Lapieta ET le fils.

Dans cette partie, un certain Pépère, grand patron du banditisme, va tout mettre en oeuvre pour récupérer de Lapieta une liste de personnalités politiques, artistiques, etc…afin de les faire chanter.
Rien ne va se passer comme prévu…

Même si ça n'est pas le meilleur de la série, j'ai pris énormément de plaisir à lire ce livre, au point de ralentir la lecture car je savais que c'était le dernier.
On vit dans la tribu durant tout le livre, avec des rappels sur les anciennes aventures (il y a quand même 38 ans entre le premier opus et le dernier).
L'intrigue est simple (retrouver Lapieta) mais chez les Malaussène, rien n'est jamais simple. Les rebondissements se succèdent jusqu'à la fin qui m'a laissé pantois.

Pourriez pas faire une p'tite suite Monsieur Pennac, si-you-plaît ?

En tout cas, laissez vous emporter par cette saga pleine de gouaille, d'amour et d'amitié. Lâchez prise et régalez vous !!!
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Ce roman est la suite de « le cas Malaussène : ils m'ont menti »

Ce tome m'a beaucoup plus enthousiasmée que le précédent. J'ai retrouvé la petite musique de Daniel Pennac dans la première série Malaussène : un multitude de personnages (mention spéciale à Maracuja et a la juge Verdun), des rebondissements, des clins d'oeil au « réalisme magique », et puis aussi un « vrai méchant » dénommé Pépère.
Si on rajoute à cela quelques fusillades,
une oreille coupée, un femme enceinte, un bébé au nom improbable, des interrogatoires et un bouc émissaire (Benjamin Himself) vous obtenez un cocktail désopilant et un peu explosif.

La fin est surprenante : on y apprend qui est le père de Benjamin Malaussène : c'est vraiment la fin ? Zut alors
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La tribu Malaussène, je la connais depuis des décennies. Et je suis fan de toutes leurs aventures.
Ce volume ne fait pas exception à cette règle immuable : j'ai adoré. Et le twist final, que dis-je, les twists, alors là, comme d'habitude, je ne les ai pas vu venir.
Je ne vais pas vous résumer l'histoire car je vous laisse le plaisir de la découverte, surtout celle de Pépère.
Ah, Pépère, quel numéro !
J'ai du mal à croire que Daniel Pennac va quitter sa famille aussi facilement.
Alors, j'attends... on ne sait jamais...
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La fin d'une saga? Les dernières pages laissent planer un doute, comme dans bien des séries télévisées. Y aura-t-il une suite? On dit que non, mais on verra d'ici quelques années…

Une nouvelle figure s'est ajoutée dans la meute déjà bien fournie des personnages qui entourent la tribu : Pépère, un être machiavélique qui dirige le gang qu'ont affronté les jeunes Malaussène. On assistera donc à un combat entre le bien et le mal, avec des ramifications dans le milieu du football et de l'immigration.

Comme dans les autres romans de la série, on aura bien des revirements, des touches d'humour, des situations invraisemblables et des critiques sociales mordantes. On aura même un prix Nobel!

Il parait que toute bonne chose a une fin et ce Terminus n'est pas mal du tout pour conclure cette saga glorieuse que j'ai beaucoup aimée.
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Il aura donc fallu attendre six ans depuis le premier tome (Ils m'ont menti) pour obtenir enfin le droit de lire la suite du Cas Malaussène censé également être la fin de la saga qui m'accompagne, comme pas mal d'autres depuis 35 ans. Va savoir si c'est la faute d'Alceste, l'auteur de Ils m'ont menti dont Benjamin Malaussène a la garde au sein des Editions du Tallion, qui aurait trop tardé à écrire son deuxième opus Leur très grande faute, ou si Pennac - qui déclarait à la sortie du premier qu'il n'avait aucune idée de la suite - a eu du mal à s'y remettre... Une chose est sûre : ce dernier tome est un festival, un feu d'artifice et un vrai gros plaisir de lecture.

En introduction, l'arbre généalogique de la famille Malaussène est là pour rassurer ceux qui auraient un peu oublié où on en est, même si, on le sait rien n'est tout à fait attendu dans cette famille où les pères sont soit disparus soit doubles ; en toute fin, un répertoire des noms pour ceux qui s'acharneraient à vouloir suivre. Mais en fait, j'avoue que se perdre un peu dans les patronymes, les surnoms et autres alias ferait presque partie du plaisir. Pennac est en pleine forme et joue avec un plaisir contagieux à explorer l'intense liberté offerte par la fiction. Pour ceux qui suivent (il y en a), nous avions laissé l'homme d'affaires Georges Lapiéta en fâcheuse posture, son faux kidnapping transformé en véritable rapt. le voilà donc en compagnie de son fils, aux mains d'un étrange gang dont le chef surnommé Pépère possède à peu près tous les talents liés au mal. Insoupçonnable, indétectable, sans scrupules ("Au fond Pépère tu es un Des Esseintes qui a réussi" lui dit un jour l'un de ses soldats...), malin, très malin. Mais peut-on se croire plus malin que la famille Malaussène ?

Si Benjamin est plutôt en retrait, laissant la vedette à la jeune garde à commencer par Verdun alias la juge Talvern, l'auteur profite de ce baroud d'honneur pour rassembler les troupes et passer en revue quelques-uns des plus épiques moments de la saga ; tout ceci sans oublier d'ancrer ces nouvelles aventures dans notre époque, sur laquelle évidemment il y a beaucoup à dire. Petit arrêt sur le milieu de l'édition et sa rentrée littéraire, manipulation de l'information, capitalisme, trafics et appât du gain, collusion entre justice et politique... ce n'est pas parce qu'on en rigole qu'on ne voit rien. Les enfants ont grandi, ils se sentent investis d'une mission de protection envers Benjamin qui s'est tant dévoué pour eux, Benjamin qui "n'aimerait pas savoir que, de nos jours, la vérité ça se fabrique".

Allez, on n'en dit pas plus si ce n'est que ce dernier tome se révèle très inspiré, jusqu'au bouquet final digne des meilleures séries TV et qui laisse sans voix. Ça me donne envie de me relire toute la saga, un de ces prochains étés.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Joli moment de détente.
Daniel Pennac a annoncé que ce serait son dernier Malaussène.
Dans ce volet final de la saga Malaussène, on retrouve tous les personnages survivants des précédents livres. Rappelons que les sept sagas précédentes se concentrent essentiellement autour de la famille Malaussène, composée de la mère Malaussène et de ses sept enfants, chacun d'un père différent. La famille est établie dans une ancienne quincaillerie à Belleville. C'est dans ce huitième tome que l'on comprend le rôle exacte de Maman Malaussène.
Par contre, cette fois c'est avec Pépère que Pennac ouvre les festivités. Un Pépère hors du commun mais qui pour moi aura été le plus attachant des personnages.
Son franc parler et ses leçons pour être un bon voyou ont été mes moments préférés. Tous les conseils qu'il donne à la troisième génération (la seconde ne l'intéressant déjà plus) pourraient être pris au 1er degré (faire le ménage) mais sont tellement plus adaptés aux objectifs qu'il s'est fixés ; initier la relève à être d'irréprochables cambrioleurs, d'insaisissables brigands, bref à supprimer les témoins gênants. Irrésistible papi !
L'autre personnage, nouveau celui-ci, est Alceste avec tout ce que nous connaissons de ce « justicier », de cet homme qui ne croit qu'à la vérité, de celui qui dénonce les corruptions planétaires les plus insoupçonnées. Par contre, et c'est là le côté amusant de l'affaire, dans ce livre et sous couvert de toujours dire la vérité, tout le monde ment à tours de bras. Pépère, comme tous les autres, mène un double jeu. Morale, politique, affaires et même en amour, tout n'est qu'apparence voire mensonge.
Et c'est ainsi que Pennac guide notre lecture vers des thèmes très variés et très profonds. J'y est retrouvé ce côté, comment dire, presque espiègle à la Pennac, ou tout du moins ce qu'il nous en joue en plateau littéraire.
N'accrochant que moyennement, je n'avais lu que deux de ses précédents livres et ai été un peu perdue à certains moments lorsqu'il faisait référence à des histoires ou anecdotes passées ; mais on peut suivre sans les avoir tous lus.
En conclusion je dirais que celui-ci est plus réussi, plus profond dans les thèmes abordés. Pennac a une telle confiance en l'humanité, une telle espérance en l'avenir que, ne serait-ce que pour cela, il fait bon chaud de le lire.
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