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Critique de brigittelascombe


Antonio Pennacchi, devenu écrivain après avoir été ouvrier, a été lauréat en 2011 du prix Strega pour Canal Mussolini.
Cette saga familiale à l'italienne, contée par l'un des fils, de la famille de métayers italiens Peruzzi, dont la verve truculente rappelle un Don Camillo, évoque sur un ton bon-enfant un sujet grave: l'histoire de l'Italie sur trois générations et surtout la montée du fascisme.
Entre un grand-père charretier qui culbute allègrement sa femme et la vie quotidienne de leur flopée d'enfants et petits enfants, on passe de la guerre de 14, où le programme de Mussolini plait car il défend l'honneur des soldats, au moment où les fils revêtent les chemises noires du Duce (après avoir eu leur grange brûlée par vengeance), puis à l'exode des Italiens vers les marais pontins, qui asséchés par le Canal Mussolini (d'où le titre) vont devenir fertiles.
Le Duce, ami de la famille, fait les yeux doux à la mémé. C'est donc l'épopée de la condition paysanne, plus que les horreurs de la guerre et l'antisémitisme qui sont traités dans ce roman.
L'intérêt est donc de nous montrer une autre facette de Mussolini, beau parleur, solitaire (avec en 24 l'affaire Matteoti), qui arrive au pouvoir à coups de fusil, mais qui par certains côtés a pu plaire à certains.
Le sujet par lui même et le langage populaire ne m'ont pas vraiment enthousiasmée.
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